Drame a Kalehe au Sud-Kivu : « Ma fille a utilisé mon foulard de tête comme bande hygiénique pour sa menstruation », explique une survivante
« Elle voulait déterrer un pagne qu’elle allait lessiver et l’utiliser comme linge mais je l’ai arrêté. Je l’ai donné mon foulard de en attendant qu’on trouve autre chose… ». C’est avec cette phrase que l’une des survivantes de la catastrophe a Bushushu a expliqué les difficultés que connaissent les femmes pendant cette dure période. Elle l’a dit lors d’une interview réalisée par votre radio ce 19/05/2023 sur lieu du drame a Bushushu, territoire de Kalehe en Province du Sud Kivu. Â
Cette catastrophe qui a endeuillée plusieurs familles a Bushushu met les survivant.es dans des situations inimaginables, surtout les femmes qui sont exposées a beaucoup des maladies. Elles connaissent beaucoup des difficultés entre autre l’accès aux soins de santé, pas des nourritures, des vêtements et sous-vêtements et bien d’autres.
Par manque des bandes hygiéniques, des femmes utilisent des habits sales ramassés par terre pendant la période menstruelle sans tenir compte du danger de cette pratique sur leurs organes génitaux. Ceci, par le fait qu’elles n’ont rien.
« … on a les médicaments quand on tombe malade. Mais les bandes hygiéniques, les sous-vêtements on n’a pas. On vit comme vous voyez. Pas d’intimité… Tout le monde peut voir tout le monde. Qu’on soit en période de règle menstruelle ou quoi, on est ici ensemble… On manque même les sceaux pour se laver… », explique-t-elle.
Ces femmes demandent aux organisations qui militent pour les droits des femmes de leur venir en aide. Au gouvernement congolais de les aider en elles demeurent en difficulté depuis cette catastrophe.
Pour l’administrateur de Kalehe, Me Thomas Bakenga, le service de protection civile prend des dispositions pour venir en aide aux femmes survivantes de cette catastrophe.
« … le premier logis est accordé aux femmes et enfants. Une aire de jeux d’enfants a été aménagée, les premiers dons en vivre et non vivre du gouvernement central leur avaient été remis. Comme c’est nous qui coordonnons, nous allons faire de notre mieux pour que ces femmes soient des bonnes conditions selon les moyens… », Explique l’administrateur.
En louant l’assistance qui vient de partout, il souligne que leur attention va directement vers les femmes et les enfants pour soulager tant soit peu leur douleur aussi particulière.
L’administrateur regrette que 80 % des personnes qui ont perdu la vie soient les femmes et les enfants, cela parce que les mères ont voulu sauver leurs enfants. Ce qui constitue pour lui une grande motivation pour assister en premier les femmes et les enfants.
Rappelons que cette catastrophe est survenue dans la nuit su Jeudi 4/05/2023. Six rivières se sont croisée lors d’une pluie qui s’est abattue sur Bushushu et Nyamukubi et qui a créée des graves pertes en vies humaines.
Rédaction
Cliquez ici Pour Partager.
No Comments
No comments yet. You should be kind and add one!