Goma : AFEM clôture le mois de mars sur des échanges autour des stratégies de lutte contre les VBG à travers l’appropriation des hommes

Le consortium de solidarité en RDC en collaboration avec les organisations féminines de Goma au Nord Kivu dont l’Association des Femmes des Médias AFEM, réunies en fin mars 2025, pour participer à la formation sur le genre, les VBG et la masculinité positive, les femmes de différentes organisations féminines accompagnées par quelques hommes, ont échangé sur différents thèmes à savoir le genre, le VBG et la masculinité. 

Les participants ont discuté autour des concepts clés et éclairer l’opinion.

Au cours  de cet atelier, l’accent a été mis sur l’importance des droits des femmes, la loi portant suppression de  l’autorisation  maritale pour la femme mariée, cette loi qui est une interpellation pour tous les hommes et les femmes qui l’ignorent encore.

Les femmes appellent les hommes à la complémentarité et à un travail d’équipe et équitable pour l’épanouissement de la femme personnellement et pour son apport économique au sein de la famille et de la société.

Les femmes avec les hommes ont discuté autour des différentes formes des VBG et des types des VBG, il a été constaté qu’il y a eu des divergences entre formes et types et il a été appris qu’il existe 4 formes des VBG et 6 types des VBG contre lesquels, tous ensemble au sein de la société, devrons lutter.

Les femmes étant premières victimes des VBG, cet atelier a été aussi un moment d’interpellation et de méditation pour plusieurs participants.

Les femmes ont pris des engagements face à cela et ont pris la résolution de dénoncer tout cas des VBG au sein de leurs organisations, dans leurs familles et dans leur environnement quotidien. 

Dans son speech, Flavien Mutanava, expert en genre, a souligné : « les femmes doivent se soutenir mutuellement pour maintenir, veiller au respect de leur droits, à la dénonciation des VBG à leur égard, mais surtout à travailler avec les hommes pour une bonne cohésion sociale et pour qu’ensemble les hommes adoptent des comportements dépourvus des violences basées sur le genre, principalement à l’égard des femmes. Â»

A en croire Hélène Nzabandora, de L’Association des Femmes des Médias AFEM :

« Les femmes, malgré la psychose qui règne ce dernier temps, doivent veiller et être toujours au service des autres pour la dénonciation des cas de violence sexuelle qui ne cesse d’accroitre ces derniers temps et à l’accompagnement physique, psychologique et économique des malades. Â»

A elle d’ajouter que les femmes dans une bonne démarche de dénonciation des cas des VBG et des violences sexuelle, il est très important de travailler avec les hommes afin de lutter contre toutes les formes des VBG.

Les femmes et les hommes ont été encouragés à établir des mécanismes des dénonciations, des sanctions et de suivi afin de contribuer à la réduction des cas des VBG et d’impunité des auteurs.

Rappelons que cette journée de formation, en marge de la clôture du mois de la femme et de la célébration de la masculinité positive, a eu pour thème : « le genre, les VBG et la masculinité positive ».

Rédaction