Goma : Les journalistes et les services de sécurité à l’école du savoir sur le DIH et la loi sur la presse en RDC

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       3 semaines ago     51 Views     Laisser vos impressions  

Les forces armées de la République  FARDC et la police PNC sont déterminées à garantir la sécurité des journalistes et à collaborer avec ces derniers dans la collecte des informations dans la  province du Nord-Kivu en proie en l’insécurité. Un engagement assorti de l’atelier de formation organisée par l’association des femmes des médias AFEM à Goma le lundi 28 octobre 2024.

Au cours de cette activité où il s’agissait de former les services de sécurité, les défenseurs des droits humains, et les responsables des médias sur le droit international humanitaire DIH et la nouvelle loi sur la presse en RDC.

Le facilitateur du jour TUVER UNDI a informé les participants sur le contenu du droit international humanitaire et son rôle dans la réglementation de la guerre en cas d’un conflit armés international et d’un conflit armé non international.

TUVER UNDI a insisté sur les origines de DIH et les circonstances de l’application du droit international humanitaire.

Curieux, les participants militaires se sont intéressés de savoir si les groupes armés rebelles étrangers et nationaux  sont également capacités sur le droit international humanitaire au vu des exactions qu’ils commettent à l’endroit des civils .

Les échanges autour de qualification du conflit armé qui oppose les FARDC et les rebelles du M23 a été nourri par les participants  afin d’éclairer l’opinion sur le conflit armé international et celui non international.

Le facilitateur a ensuite dit que si les textes de la constitution ou du droit international garantissent la sécurité des journalistes à travailler librement et en sécurité, malheureusement  ces textes ne peuvent pas suffire à protéger les journalistes.  

« â€¦Le risque zéro n’existes pas pour les journalistes qui font Å“uvre de travailler dans les pays à fortes tensions politiques et sécuritaires comme la RDC, il apparait que leur sécurité est largement l’affaire des journalistes eux-mêmes. Les organisations professionnelles des médias n’ont ni les moyens, ni le pouvoir d’assurer la sécurité physique des journalistes, qui est de la seule responsabilité de l’autorité publique… Â». Alerte TUVER UNDI.

Satisfait de la matière apprise, le major KALONDE officié des FARDC au Nord-Kivu recommande à AFEM d’élargir ces enseignements auprès d’autres journalistes et services de sécurité au vu de son importance pour une presse responsable et professionnelle au Nord-Kivu.  

De son côté, BOB BERONUE GUMIA commissaire supérieur adjoint en charge de l’information à la PNC Nord-Kivu, s’engage à approfondir la question de la liberté de la presse et le DIH afin d’assurer de sa mise en application à travers les services de l’ordre.

« â€¦ je promets avec l’autorisation de mes supérieurs de vulgariser les articles clés de la loi sur la presse en RDC et le droit international humanitaire auprès des policiers à l’occasion des parades policières pour que la police nationale  congolaise du Nord-Kivu soit exemplaire dans la sécurité des journalistes et des défenseurs des droits humains dans l’exercice de leurs métiers… Â» Martèle cet officier supérieur adjoint de la PNC.

Tenons que cette activité s’est tenue dans le cadre du projet « une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes  couches sociales à l’information fiable au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Un projet mis en Å“uvre par l’association des femmes des médias AFEM avec l’appui financier de l’ambassade de la République fédérale de l’Allemagne à Kinshasa.

Gloire KOKO

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