Guerre du M23 : Les femmes déplacées exposées aux maladies hydriques dans les camps

Les femmes déplacées se trouvant dans les camps notamment à Goma et en territoire de Nyiragongo, sont confrontéEs à une insalubrité qui ne dis pas son  mot .

Depuis leur arrivée en provenance de ces installations , le service chargé d’assainissement a du mal à évacuer les différentes poubelles érigées par les déplacés.

Dans le camp Don Bosco situé à Muja dans le territoire de Nyiragongo par exemple, les femmes n’arrivent pas à rendre leur environnement salubre, faute d’espace.

« Il faut dire que les conditions socio-sanitaires et environnementales dans les camps des déplacés de guerre à Kanyaruchinya dans le site de Don Bosco et à Muja, restent déplorables, car ils manquent d’espace pour placer les déchets, il n’y a pas de poubelles Â», renseigne Théo Musekura , président du site des déplacés de Kanyaruchinya.

A ce tableau sombre, il ajoute l’insuffisance des latrines dans les camps qui devient aussi une source des maladies pour ces femmes.

« ce qui est grave, les latrines sont insuffisantes vu le nombre des déplacés ainsi que les douches. Le matin, les gens doivent se mettre sur une ligne pour avoir accès à la  toilette. Les personnes vulnérables sont les femmes enceintes ,les personnes de 3em âges et les enfants faute de l’insuffisance des latrines et des douches. Il y a aussi insuffisance d’eau», ajoute Théo Musekura.

C’est depuis au moins 2 ans que les déplacés ont fuit la guerre notamment à Rutshuru , Masisi et dans une partie du territoire de Nyiragongo. Depuis lors dans des camps, les femmes sont confrontées à plusieurs problèmes notamment des maladies hydrique, l’insécurité et même le viol lorsqu’elles se rendent dans la forêt pour chercher les bois de chauffe.

Yvonne Kapinga