IDJWI : Violences basées sur le genre comme un frein à la participation des femmes au processus électoral

Le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS vient d’organiser  une tribune populaire sur : « les violences basées sur le genre comme un *frein à la participation de la femme au processus électoral.»

Selon ce consortium, la rencontre vise à échanger sur comment promouvoir la participation des femmes au processus électoral à travers la *lutte contre les violences basées sur le genre, VBG.

Au cours de cette tribune, les femmes et filles ont dénoncé l’alcoolisme, la pauvreté, la domination masculine, l’analphabétisme comme l’une des causes de plusieurs violences physiques, psychologiques, socio-économiques…

Dans la foulée, ces dernières déplorent des coups et blessures à répétition, les grossesses précoces, les abandons d’enfants,…

« S’agissant du processus électoral, la plupart des femmes se sont déjà enrôlées, mais n’ont pas d’ambitions politiques ou de participation dans la gouvernance locale au vu des souffrances qu’elles subissent dans leurs ménages et leur communauté, mais aussi à cause de la pauvreté accrue dans laquelle elles vivent quotidiennement Â» regrette ce consortium.

Au total 91 personnes qui ont participé à raison de 54 femmes et 37 hommes, formulent le vÅ“u d’accompagnement dans les activités d’autonomisation économique et le renforcement des capacités sur les droits de la femme et la bonne gouvernance.

L’activité a eu lieu, le 31 mars 2023, dans un quartier du village de Bulundi / Monvu  (quartier MWEA) identifié comme ayant le taux le plus élevé des violences.

Signalons que la tribune d’expression populaire s’inscrit dans le cadre du projet : « Voix et Leadership des Femmes » financé par les Affaires Mondiales Canada. Il est mis en œuvre par le Centre Carter en partenariat avec le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS.

Déo CIKURU