Insécurité à Panzi : Un nouveau groupe des bandits appelé « Pomba popo » tracasse les habitants
Plusieurs habitants du quartier Panzi en commune d’Ibanda souffrent d’une nouvelle forme d’insécurité causée par des bandits communément appelés « Pomba Popo ».
Ces inciviques sont à la base de plusieurs cas de violation des droits humains dont des cas d’assassinat, de viol des femmes et le pillage des biens de la population surtout pendant la nuit.
Panzi pleure le sang des innocents versés par ces bandits.
Cette Nouvelle forme d’insécurité nécessite une attention particulière des parties prenantes à savoir les éléments de la police, les FARDC et le service de renseignement.
Selon les informations à notre possession, un jeune nouveau marié Kusinza Buzigire Alain a reçu un coup fatal de la part de ces bandits, jusqu’à trouver la mort un jour après dans un hôpital de la place.
Des sources concordantes parlent des femmes qui ont été violées par ces bandits qui sèment terreur et désolation dans cette partie de la commune d’Ibanda à Bukavu.
A ce bilan s’ajoute un jeune qui a été attaqué par ces « pomba popo » jusqu’à le crever un œil, la victime suit des soins dans une structure sanitaire de la place.
En début de l’année 2024, un jeune en état d’ivresse en provenance d’une cérémonie a été tué par ces bandits à l’endroit communément appelé « Bipompa » à l’entrée de l’hôpital général de Panzi.
Cette façon de faire rappelle le mouvement dit « armée rouge » qui avait mis à genoux les habitants de l’Axe Essence – Bizimana – Panzi toujours dans la commune d’Ibanda.
Armée rouge comme « Pomba popo » ont tué, blessé, violé et volé jusqu’à ce que le quartier était invivable à chaque tombée de la nuit car les habitants ont la peur au ventre, surtout ceux qui proviennent des cérémonies.
Des défenseurs des droits humains dénoncent cette situation et craignent l’avènement des maladies sexuellement transmissibles qui risquent de mettre en danger la vie de la communauté.
Blaise Bulambo, président du Mouvement Action de Masse pour la Citoyenneté Responsable APCR forces vives alerte les autorités sur le danger cette nouvelle forme d’insécurité qui vient remuer les plaies du groupe armée rouge.
Aujourd’hui, il difficile de convaincre une femme du quartier Panzi à participer aux cérémonies tardives, toutes craignent pour leur sécurité avec la présence des bandits qui se comportent en maitre absolu pendant la nuit et opèrent en toute quiétude.
Une certaine opinion estime que l’histoire ne doit pas se répéter avec la situation sécuritaire qu’a connue le quartier Panzi pendant les années passées.
Anselme KANGETA
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