Journée de la femme Africaine : « L’insécurité et les violences basées sur le genre » des obstacles à l’éducation des filles et femmes : Julienne BASEKE

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       1 mois ago     266 Views     Laisser vos impressions  

Chaque 31 Juillet de l’année, le monde célèbre la journée de la femme Africaine. Cette année le thème de célébration est : «  investir dans l’éducation pour assurer l’avenir des femmes et filles en Afrique Â».

Pour Julienne BASEKE, la Coordonnatrice de l’Association des Femmes des Médias, AFEM en RDC, cette journée est un moment de célébration du combat, de la lutte des femmes pour leur épanouissement, le respect de leurs droits,…

« Malgré des guerres et conflits en Afrique plusieurs femmes continuent de lutter pour la rétablissement de la paix. Pour moi, cette journée c’est aussi une façon d’honneur la résilience de la femme africaine en dépit de ces guerres et conflits. Un moment de réfléchir aussi sur la situation de la femme : d’où venons-nous, allons-nous,… Â» confie Julienne BASEKE

Par ailleurs, elle regrette que cette journée soit célébrée dans un contexte où beaucoup de pays africains dont la RDC en particulier sont déchirés par des guerres et conflits, et malheureusement c’est la femme et fille qui paient le lourd tribut.

S’agissant de l’éducation, elle rappelle que celle-ci est la clé pour l’épanouissement de la femme. Cependant, elle fustige du fait que l’environnement sécuritaire dans certains coins de la RDC ne favorise pas l’accès des femmes et filles à l’éducation.

« Dans certains cas, des filles hésitent d’aller à l’école par peur d’être violée. Bien plus, il y a aussi certaines filles qui ne sont pas à même d’acheter des fournitures scolaires pour leurs enfants Â», indique Julienne BASEKE

Et celle-ci d’ajouter des obstacles à l’éducation de la fille : des coutumes rétrogrades, les violences basées sur le genre dont la discrimination de la fille à l’éducation, le harcèlement sexuel, la sextorsion, …

Au vu de ces défis, Julienne BASEKE recommande qu’il y ait un environnement sûr pour permettre à la fille et femme d’accéder à l’éducation, de garantir l’accès à l’éducation et d’autres opportunités aux deux sexes, de sanctionner les bourreaux du frein de l’éducation des filles et de créer un espace sûr aux femmes et filles pour parler de leur situation,…

Deo CIKURU

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