KALONGE :  Les autorités politico-administratives et services de l’ordre s’engagent à lutter contre les accusations sorcières des femmes

Des autorités , des leaders communautaires, des chefs coutumiers et d’autres acteurs de Kalonge, dans le territoire de Kalehe s’engagent à combattre les accusations sorcières des femmes. Un engangement prit à la suite d’un forum communautaire organisé dans le groupement de Rambo sur la problématique d’accusation sorcière des femmes et ses conséquences néfastes sur le développement socio-économiques et bien d’autres des communautés. Une rencontre tenue sous le lead d’un des noyaux club d’écoute d’AFEM.

La coalition contre les VBG et accusations sorcières des femmes à  Kalonge sous le lead du noyau club d’écoute NCE KALONGE de l’association des femmes des médias AFEM a organisé un forum communautaire, le dimanche 14 Avril 2024 dans le village de RAMBO groupement de kalonge territoire de KALEHE au sud kivu.

Au cours de ce forum Madame Furaha M’Camunani,une femme accusée de sorcière par son mari qui l’a répudié avec ses 9 enfants dont 7 garçons et 2 filles a demandé à la police de la protéger. Ainsi, séance tenante, la police a demandé au Chef de village représenté par Monsieur Emmanuel Kaheshe de convoquer son mari avant  48h et  de libérer  tous les champs ravis et donner rapport à la police.

L’Officier de Police Judiciaire  Rams Mushegerha a mis en garde tous ceux qui feminisent la sorcellerie à Kalonge, dans le territoire de KALEHE et faire savoir que ces accusations constituent une infraction à la loi.

S’agissant des causes de ces accusations,  des habitants au forum ont signalé la présence des chambres coutumières, celles de prière et surtout les fausses prophéties qui découlent de ces dernières.

Certains acteurs fustigent les résultats des tests coutumiers localement appelés KABI OU CINYAMA qui consiste à bouillir l’eau jusqu’à 100 degré et y introduire la main de toute femme accusée de sorcière.

Recommandations générales

A l’issue de ce forum communautaire, la police s’est engagée à  sécuriser davantage les femmes accusées de sorcellerie avant de mettre en garde tous ceux qui sont à la base de ces accusations.

Pour sa part, la population se dit s’abstenir de fréquenter à fréquenter les chambres de prière et de coutume qui ne promeuvent pas la cohabitation pacifique.