Kasaï-Oriental : AFEM capacite les parties prenantes sur comment contribuer pour une cohésion sociale dans la communauté

14 acteurs de la société civile et responsable de la CDJP de la province du Kasai central s’engagent à collecter les discours de haine, désinformation et mésinformation et décourager les pratiques qui touchent l’harmonie entre les membres de la communauté. Cet engagement a été pris à l’issu de la formation de deux jours organisés par l’association des femmes de médias, AFEM dans le cadre du projet d’alerte précoce pour la collecte des données sur les discours de haine, les fausses nouvelles et la désinformation en RDC.

Lors de cette formation, les participants ont été outillé sur les méthodes et moyen de collecte des données de discours de haine, désinformation et mésinformation qui circulent dans leur communauté et qui est source de tribalisme dans leur province.

Pour Cikuru Mihigo, le formateur et animateur de AFEM, cette activité a permis aux points focaux des OSC et CDJP d’avoir les notions nécessaires de lutte contre les discours de haine et rumeur, différents canaux utilisés pour collecter les discours de haines la désinformation et la mésinformation.

Pour lui, la connaissance des participants a été renforcé pour différencier les discours de haine, désinformation et mésinformation qui circulent et comment rédiger un bon message pour décourager cette pratique.

« Pour chaque message de haine, désinformation et mésinformation identifié et collecté par les points focaux, il sera encodé dans le formulaire ODK et par la suite sera analysé par les experts et la bonne information sera retournée dans la communauté pour éviter tout cas de conflit qui divise la communauté Â».

Il ajoute que ce projet c’est pour mettre en place un système de suivi des feedbacks communautaires pour aider non seulement à collecter des discours de haine et les fausses informations mais, permet aussi à la communauté d’accéder à des informations pertinentes et fiables et de faire part de ses retours d’informations afin de faciliter la Cohésion Sociale.

Une jeune fille de 19 ans, Monique BIJIKA se sent intéressé par la formation et remercie AFEM et son partenaire pour cette opportunité pour contribuer à la paix et la cohésion sociale. Tout commence dès le bas âge et c’est maintenant que nous devons comme jeune nous investir pour rassurer un avenir sans conflit dans la ville de Mbujimayi. Pour elle, pendant cette période ou le pays se prépare aux élections, plusieurs cas de conflit entre les acteurs politique sont observés laissant au passage plusieurs victimes et les jeunes sont plus manipulé car la majorité reste ignorant. C’est pourquoi leur implication est important pour éviter des conflits.

« Notre province fait face aux problèmes de discours de haine et mauvaise information qui gagne petit à petit de la place et sape la cohabitation entre les membres de la communaut酠», explique-t-elle.

Rappelons que projet est mis en œuvre par l’association des femmes de média AFEM en partenariat avec Internews et USAID. Un projet exécuté dans 12 provinces du pays et dont les activités se poursuivent dans les provinces de Maindombe, Kasaï Oriental, Mbandaka et Ituri.

Cikuru Mihigo