Kinshasa : AFEM lance le rapport de recherche sur la sextorsion, les victimes évaluées à 69%

Posté par  Anselme KANGETA   à  , ,      1 jour ago     19 Views     Laisser vos impressions  

Lancement national du rapport de recherche sur la sextorsion par l’Association des Femmes des Médias AFEM avec l’appui de Kvinna Till Kvinna. A cette occasion, une soirée a été organisée par l’ambassade de la Suède en sa résidence à Kinshasa.

Plus de 50 personnes venues de différentes ambassades en RDC, des ONG internationales et nationales ont échangé sur les résultats de la recherche sur la sextorsion la soirée de mercredi 25 septembre 2024.

« Briser le silence Â», tel était le thème central des discussions.

Le rapport de recherche démontre que les femmes victimes de la sextorsion sont évaluées à 69% ont libéré leurs langues en racontant leurs vies passées et présentes.

Le rapport démontre également que la sextorsion est une pratique qui se commet en silence, un fléau qui décime, une violence à la fois douce et brutale qui détruit l’éducation notamment dans les écoles et les universités.

Cette pratique, selon les résultats de recherche bloque l’épanouissement des femmes et freine l’évolution de leurs droits.

3 intervenants, Volvo, Wolof Palm et Diakonia ont commenté ces résultats.

Selon Volvo, la sextorsion est une expérience pénible et honteuse, c’est pourquoi, il est nécessaire que le gouvernement, la justice et la société civile travaillent en synergie pour éradiquer ce fléau.

Pour Olof Palm International center, il faut mener le lobbying pour que la sextorsion soit reconnue par la RDC comme un vrai problème et obtenir une loi pouvant sanctionner les auteurs.

De son côté, Diakonia estime qu’il faut renforcer le code d’éthique et conduite, les politiques de protection et de n’accorder aucun financement si les accords de protection des femmes contre la sextorsion ne sont pas signés.

Les participants.es ont recommandé que la sextorsion soit abordée dans les familles, les églises, les écoles et d’autres cadres éducatifs.

Il faut aussi mener un plaidoyer dans l’objectif de pousser le ministère de l’enseignement à intégrer dans le cours d’éducation à la vie des informations sur la sextorsion.

Ils estiment également que le phénomène est au-delà de l’espace de l’étude, c’est pourquoi, il mérite une attention du monde entier.

Ces derniers proposent un numéro vert pour alerter les membres de la communauté lorsqu’un cas de sextorsion est signalé comme c’est le cas au Gabon, il faut aussi un cadre juridique pour accorder la force aux victimes et leur permettre de bien se défendre.

Rédaction Mama Radio

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