Kinshasa / Ouverture de frontière entre Burundi et RDC, le député Olive Mudekereza plaide pour la réduction des frais des traversées

Les autorités Burundaises ont annoncé depuis le 01 Juin 2021, la réouverture de ses frontières avec la République démocratique du Congo, RDC fermées depuis l’apparition de la pandémie à Covid 19. Cependant, les habitants fustigent les frais élevés à payer pour traverser la frontière, une somme allant jusqu’à trente dollars a été exigé par personne et pour chaque traversée. Face à ce montant et au vu des mauvaises conditions économiques actuelles des habitants congolais, le député Olive Mudekereza plaide pour la réduction de ces frais et l’allégement d’autres conditions pour la libre circulation des personnes et leurs biens entre ces deux Etats.

Les autorités Burundaises qui ont annoncé cette réouverture ont fait savoir que la traversée de la frontière du Congo au Burundi est conditionnée  par trente dollars américains pour un Congolais la journée, et cinq dollars pour le retour.

Pour Olive Mudekereza ce montant est élevé, d’abord parce que certains commerçants et commerçantes, qui certains d’entre eux n’ont pas un capital un grand capital.

Cet élu fait savoir que plusieurs femmes et enfants à majorité, des hommes,  ont du mal à traverser faute d’argent d’où l’urgence de réduire cette somme fixée par des autorités Burundaises à trente dollars, alors que la RDC fait payer cinq dollars.  

Il indique qu’il va écrire à l’Ambassadeur Burundais en RDC avec copie au Ministre des Affaires étrangères de la RDC, afin de revenir sur cette mesure pour réduire le prix ainsi permettre à nos compatriotes de circuler librement avec leurs biens.

Pour lui, dans le cadre des accords de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs, dont les deux Etats sont signataires, et qui facilitent les conditions de circulation des personnes et leurs biens, les autorités Burundaises devraient revoir à la baisse l’argent à payer pour traverser.

S’agissant des frais de test de Covid 19, celui-ci estime aussi qu’il fallait une réduction, et si possible que ça soit gratuit afin de faciliter les échanges de ces deux peuples, mais tout en respectant les conditions de santé exigées par l’OMS.