Kinshasa / Projet des 145 territoires : Le député Olive MUDEKEREZA propose la gestion des infrastructures par les communautés locales

Dans une conférence de presse organisée dans la capitale Kinshasa, l’élu de Walungu, Olive MUDEKEREZA déplore ce qu’il qualifie de retard dans l’exécution de certaines activités de ce projet. Dans le territoire de Walungu, dans la province du Sud-Kivu, il déplore du fait, qu’il n’a pas encore de signes palpables en termes de réalisation du dit de projet des 145 territoires et pourtant le fonds quasi tout débloqué. Il propose notamment la disponibilité des engins, la réhabilitation des routes ou encore la gestion des infrastructures existantes par la base.

Dans son intervention avec des chevaliers de la plume, celui-ci  a commencé par rappeler que ce projet des 145 territoires vise notamment, selon le document produit par le gouvernement, à «  réduire les inégalités spatiales, redynamiser les économies locales, et transformer les conditions de vie des populations dans des zones jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base Â».

S’agissant du territoire de Walungu, son territoire, il déplore du fait que la population dans cette partie de la province du Sud-Kivu fait face à plusieurs problèmes. Il cite notamment : la dégradation des routes des dessertes agricoles, l’insuffisance si pas le manque d’infrastructures de base comme des hôpitaux, des écoles,…

Par ailleurs, il estime que le gouvernement doit réfléchir sur un budget additif dans le cadre de ce projet afin de permettre une bonne exécution notamment des activités, mais surtout à faire participer davantage les communautés locales à la gestion des infrastructures existantes déjà.

« Nous déplorons le retard constaté dans la réalisation des activités du projet des 145 territoires dans la province du Sud-Kivu en général, et le territoire de Walungu en particulier. Par exemple, jusque-là, je ne vois pas de routes réhabilitées, des micro-centrales construites, … Â» fustige Olive MUDEKEREZA

Celui-ci estime aussi que pour des routes déjà réhabilitées, le gouvernement doit songer à créer des brigades constituées des populations locales, et mettre à leur disposition des engins. Il faut avoir des compacteurs, des niveleuses, des bens, c’est pour moi des petites mesures d’encadrements.

Signalons que le gouvernement congolais a mis en place le Programme de développement local des 145 territoires avec un coût estimé à 1,66 milliards USD.

Déo CIKURU