La circulation des discours de haine, à l’origine des conflits et guerre dans la région des grands lacs

Alors que la province du Sud Kivu est divisée par des conflits sans précédents depuis plusieurs décennies,  les communautés elles s’entre mangent à l’interne par des discours de haine exacerbés par des divisions tribales ayant conduit à des guerres. Cette crise s’est ensuite embrasée sur l’ensemble de la région. Depuis un certain temps, les discours sur les identités ont été monitorés et ont conduit à l’escalade des conflits dans la région.

D’après plusieurs analystes, les conflits issus des tributs (ethnies) de la province du Sud Kivu datent depuis plusieurs années. Ces conflits sont à classés dans le temps et dans l’espace. Ceci remonte depuis l’existence des empires dans la région des grands lacs.

Alors qu’à l’époque, selon un historien et chef des travaux à l’Institut supérieur pédagogique ISP, les peuples de la région (Bantu) vivaient déjà en harmonie et se côtoyaient chaque jour pour des échanges des produits, champêtres.

A en croire Gervais Cirhalwira Nkunzi Mwami, le découpage par les colons (le Roi Belge Léopold II) aurait aussi contribué à divers conflits les pays de la Région des grands lacs africains, à l’instar de la RDC et du Rwanda.

Cette situation explique la grogne des uns, l’insatisfaction des autres et l’immensité des richesses que regorge une seule nation au détriment des autres.

L’historien Gervais Cirhalwira, cité dans l’extrait de ses discours parlait déjà d’un mal profond dans la région qui nécessite un traitement clinique de haute facture.

‘’La région des grands lacs africains fait face à une malaise aussi pire qu’une épidémie. Les conflits et guerre de toute génération la hante et son traitement s’avère plus qu’urgent pour son fort décollement’’, fait s’avoir Gervais C, d’un ton ferme.  

Dans une analyse de près, l’historien remet en cause les conflits de chaque jour dans la région et le développement attendu pour une région qui aspire à un décollement comme dans le concert des autres nations du monde.

La sous-région des grands lacs disposerait elle des ingrédients capables d’amener ses pays membres (la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi) à une dynamique sérieuse de développement.

Aux yeux de plusieurs analyste, les pays membres de la sous-région des grands lacs, ont été les plus gâtés mais les conflits historiques et ceux actuels ne permettent pas de faire chemin (bloc) ensemble pour leur rayonnement.  

Les historiens, personnes avisées estiment souvent qu’accuser les colons est la voie facile pour éblouir les yeux de plusieurs mais en réalité l’homme noir qui a hérité des biens laissés par les colons à une part de responsabilité pour perpétrer l’héritage lui léguait.

Le temps présent exige que les peuples (membres de différentes communautés) se regardent en face et comprendre que la région des grands lacs est un héritage à tous et en lieu et place des conflits, l’amour, la fraternité et la vision commune demeurent les clés pour faire parvenir la région vers sa destiné en suivant le droit chemin.

Ce combat pour l’image d’une région des grands lacs plus dynamique, forte et prospère initié par les ancêtres, empereurs et chefs des royaumes anciens devrait être aussi celui des dirigeants actuels pour privilégier la paix et non la guerre, la violence ayant contribué à l’appauvrissement de la région toute entière.

Jean Marie Murhula Corneille