« La lèpre, une maladie qui tue en silence au Sud-Kivu : 4 000 cas enregistrés en RDC » Spécial magazine sur cette pathologie qui n’épargne personne.

La République démocratique du Congo, RDC enregistre chaque année environ 4 000 nouveaux cas de lèpre selon les statistiques données par le ministère national de la santé.  

La lèpre, une maladie moins connue par les habitants de la province du Sud-Kivu alors que sa contamination est rapide et difficilement maitrisable par les structures de santé.

La province du Sud-Kivu n’est pas épargnée de cette maladie qui est signalée déjà dans plusieurs zones de santé qui la compose, dont 15 zones de santé sur les 34 zones en province.

La Division provinciale de la santé, DPS en 2024 fait état de 55 cas des lèpres, avec à la tête la zone de santé de Lemera dans le territoire d’Uvira avec 24 cas.

Le docteur Luc BIRINDWA renseigne que la lèpre est  moins connue par la population, estime que des mesures doivent être observé et alerter en cas des symptômes ou tâche non habituelle sur le corps humain.  

Parmi les conséquences de cette maladie, le docteur Luc Iganga, du centre hospitalier Giovani de Panzi indique la parte de sensibilité, les légions cutanées, la déformation et perte des cheveux.

Dans la foulée, le docteur Fernand OPONJO, pédiatre aux Cliniques Universitaire de Bukavu, fait savoir que la lèpre se manifeste par une apparition d’éruptions cutanées et d’un affaiblissement des muscles.

Par ailleurs, pour lutter contre cette maladie, le ministère provincial de la santé compte au moins 600 formations sanitaires de prise en charge des malades de lèpre réparties dans différentes zones de santé au Sud-Kivu, fait savoir docteur Freddy BIREMBANO.

Ce Responsable du programme de lutte contre la tuberculose et lèpre en province au niveau de ce ministère, renseigne que sa structure distribue des kits aux victimes de la lèpre notamment les appareillages pour leur permettre d’avoir une mobilité facile surtout pour ceux-là qui sont restées avec des séquelles dues à cette maladie.

Celui-ci invite la population à se faire dépister chaque fois qu’elle voit une tâche blanche persistante et non habituelle sur la peau et se rendre à une structure de santé pour des soins appropriés.

Pour l’équipe de la réalisation du magazine, la présentation : Tharcile BWAYE