La RDC : Une solution au problème planétaire lié au changement climatique mais face à l’abattage exagéré des arbres dans les forêts, les chances s’amenuisent  

Posté par  Anselme KANGETA   à  , ,      4 mois ago     144 Views     Laisser vos impressions  

La République démocratique du Congo (RDC) est le deuxième pays le plus vaste d’Afrique et le troisième le plus peuplé. Elle a d’immenses ressources, forêts, eau et sols fertiles et des réserves minières considérables : cuivre, cobalt, coltan, diamants, or, zinc et autres métaux de base ainsi que du pétrole.

A cette richesse s’ajoute aussi l’immense réserve pour le climat mondiale. Les forêts congolaises couvre plus de 60 pourcent du territoire national avec plus de 134 millions d’hectares, notamment la majeure partie de la forêt tropicale humide du bassin du Congo qui est le deuxième complexe de forêts tropicales du monde après l’Amazonie, d’après plusieurs recherches réalisées.

Cette immense étendue de terrain couverte par les arbres améliore le climat de la RDC et du monde. Ces forêts sont aussi capitales pour la subsistance d’environ 40 millions de Congolais à qui elles fournissent nourriture, médicaments, énergie, matériaux de construction et source de revenus.

D’après les résultats d’un tant de recherches réalisées par les scientifiques sur les forêts congolaises, prouvent que les forêts congolaises restent une opportunité pour une des solutions majeures face aux problèmes inquiétants de réchauffements climatique dans le monde. 

Dans plusieurs salons scientifiques au niveau mondial, les questions du climat ont été évoquées et à chaque fois qu’une solution est envisagée, les réserves forestières que détient la République démocratique du Congo ont toujours attiré l’attention des hommes scientifiques.

Lors de la conférence de Dubaï de 2023 sur les changements climatiques, ou COP28, qui est une conférence internationale de l’Organisation des Nations unies qui s’est déroulé du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Émirats arabes unis, plusieurs résolutions ont été prises.

C’est notamment réduire leurs émissions de 80% d’ici à 2040 (100 % d’ici 2050) et à promouvoir l’entrée en vigueur, dès 2027, d’un mécanisme international de tarification des gaz à effet de serre couvrant toutes les émissions des navires.

Au cours de cette grande conférence internationale, il est instauré une taxe appelée ’’pollueurs payeurs’’ pour taxer les pays qui sont accusés de trop polluer l’environnement à travers leurs usines et encourager ceux-là qui continuent de sauvegarder leurs forêts considéré comme une solution à ce problème.

Cette situation est aussi corroborée par la société civile environnementale en RDC qui pense que la plus grande réserve pour des solutions à la problématique planétaire liée notamment au changement climatique.

Ladislas Witanene, membre chargé des programmes à la société civile environnement rappelle que les efforts des uns et des autres sont nécessaires pour valoriser l’écosystème forestier de la RDC.

Ainsi d’après plusieurs sources (groupe de la banque mondiale), les forêts constituent l’un des réservoirs de carbone les plus importants de la planète. D’un côté, les forêts jouent un rôle central contre le changement climatique, en absorbant les gaz à effets de serre (GES)  et en renforçant la résilience des paysages : régulation des flux, maintien et enrichissement des sols pour l’agriculture, protection des communautés côtières contre les événements climatiques extrêmes et l’élévation du niveau de la mer ou encore création de couloirs migratoires pour les espèces animales et végétales.

La déforestation et l’exploitation forestière en RDC, une véritable menace pour le climat mondial

Malgré, la richesse forestière qu’incarne la République démocratique du Congo, malgré les bonnes intentions, la stabilité de l’écosystème forestier pose toujours un sérieux problème à l’interne.

Des défis majeurs empêchent actuellement la RDC de stabiliser et rendre durables les efforts de stabiliser ses forêts.

A la recherche des braises, les habitants riverains de toutes ces forêts n’hésitent pas à se livrer à la pratique de déforestation à travers l’abattage d’arbres. D’autres détruisent les forêts à la recherche des minerais, des terres cultivables.

La multiplicité des cas d’insécurité dans la partie Est de la République démocratique du Congo conduit aujourd’hui un fort exode à ajouter à la croissance démographique, des migrations.

Cette forte densité, poussent actuellement les habitants à détruire les forêts et y érigent des maisons d’habitations.

Selon les dernières indications de la FAO, les taux de déboisement les plus élevés se situent en Afrique et en Amérique du Sud.

Ce qui revient à dire que les efforts les plus importants en matière de conservation de la biodiversité doivent être déployés à ce niveau. Or, ces régions sont les plus pauvres en terme d’infrastructures techniques, de capacités intellectuelles, d’où la nécessité d’une coopération internationale franche et dynamique dans les financements des activités forestières.

Toutefois, l’efficacité de cette coopération dépend de la capacité et de la volonté des pays concernés à mobiliser leurs ressources propres au profit de la gestion forestière.

La même source indique que depuis une époque très récente, les forêts congolaises sont soumises au phénomène de déboisement.

Déforestation, exploitation des forêts et pollution de l’environnement   quelles sont les actions durables envisageables pour relever autant de défis ?

Face à ce tableau sombre, des actions nécessaires méritent d’être prises dans le sens d’améliorer le secteur de l’environnement et plus spécifiquement celui de la biodiversité.

La protection des forêts tropicales de la République Démocratique du Congo est plus qu’une nécessité dans le contexte actuel caractérisé par les menaces du changement climatique.

Le gouvernement est par la même occasion appelé à interdire la pratique d’abattage d’arbres de la part de certains habitants qui ne cherchent que leur intérêt égoïste au détriment de l’intérêt général qui engage toute la République et par ailleurs le monde entier.

© Jean Marie Murhula Corneille

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