Elections RDC : A la découverte de Jean Chrysostome Kijana avec sa vision d’un Congo émergent

Jean Chrysostome KIJANA est candidat à la députation nationale pour la circonscription électorale de la ville de Bukavu au Sud Kivu lors des élections du 20 décembre 2023. Président national de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI, Kijana surveille et dénonce au quotidien les violations des droits humains, promeut l’état de droit et défend les femmes victimes des violences sexuelles et basées sur le genre depuis des dizaines d’années. Grace à sa lutte et son ambition de devenir député national, il estime qu’un autre Congo est possible.

Jean Chrysostome Kijana, 40 ans, mène depuis 15 ans une lutte acharnée en faveur de la promotion des droits humains. Depuis 2016, il est activement impliqué dans des actions de plaidoyer en faveur des populations victimes des démolitions de leurs maisons à Mbobero, Mbiza et Murhundu dans le territoire de Kabare au Sud Kivu, impliquant un ancien président de la République.

Grace à son initiative, plus de 3.500 personnes victimes avaient déposé, en juin 2020, une plainte contre ce président honoraire pour destruction méchante, pillage, tortures et crimes contre l’humanité.

« C’est en janvier 2016 que les habitants de Mbobero ont connu des situations catastrophiques après avoir été déguerpis de force de leurs maisons. Un président de la République en fonction, qui a tout, mais qui décide de ravir à sa population une partie de ses terres… Un hôpital avait même été démolie pendant que des malades étaient en train d’être soignés ; une femme en pleine salle d’opération en train d’accoucher par césarienne a été sortie dehors et son bébé mis à l’extérieur sous la pelouse est décédé… Jean Chrysostome a mené ce combat pour que les victimes soient rétablies dans leurs droits… Il a fait face à un président en fonction en lui montrant haut et fort l’ampleur de cette violation des droits humains jusqu’à ce que la Dynamique et son président ont été insécurisés, ce qui l’a obligé à fuir le pays pendant 18 mois… Il y a beaucoup d’autres combats que Kijana a mené en faveur des opprimés, même au sein de leurs ménages il intervenait toujours pour le rétablissement de la justice… Â», précise le Chef des travaux Kimengele ULEDI, son 1^er suppléant à la députation nationale.

Le vice-président du Collectif « Tournons la page Â» apparait également à la tête d’affiche dans plusieurs manifestations publiques pour différentes revendications de la population.

Avec une vision claire et une détermination sans faille, le candidat numéro 149 à la députation nationale se positionne comme le champion de l’égalité et de la justice sociale.

De la société civile à la politique, pourquoi ?

Jean Chrysostome Kijana fut également responsable de l’agence de presse Syfia Grands Lacs au Sud-Kivu et président de Proxy Médias Libres, une association de défense et de promotion de la liberté de la presse et d’expression.

Fervent acteur de la société civile et ancien journaliste, M. Kijana s’engage à poursuivre sa lutte en cas de victoire une fois élu député national.

« Dans la société civile, le travail qui est réalisé c’est ne terme de pression sur la gouvernance, sur les politiques. La pression peut être là mais si on ne gouverne pas il n’y a pas moyen de faire passer ses idées. C’est ainsi que Jean Chrysostome Kijana s’est décidé de voir les choses autrement sur base des problèmes qu’il a déjà observés depuis 15 ans déjà… Le travail qu’il a mené à la NDSCI devrait maintenant faire des députés à travers un mandat populaire. Jean Chrysostome Kijana quitte maintenant la sphère de la société civile pour embrasser la politique afin d’apporter sa contribution en terme d’expérience de gestion dans la sphère politique pour booster le changement au sein de l’assemblée nationale pour que nous puissions avoir des lois qui seront véritablement appliquées en faveur de la population Â», ajoute Kimengele Uledi.

En cas de victoire, l’Homme va lutter pour la justice sociale qui consacre l’égalité dans la répartition des ressources, mais aussi initier des réformes dans tous les secteurs notamment sur la prise en charge, l’accompagnement et la protection des personnes de troisième âge et des jeunes en luttant contre la vente et la consommation des boissons fortement alcoolisées.

Le candidat Kijana affirme que la justice sociale est la clé pour construire un avenir meilleur, où chaque Congolais peut bénéficier des richesses de son pays.

Outre la disparité des revenus, l’accès limité aux soins de santé et la marginalisation des communautés défavorisées, le candidat numéro 149 s’engage à aborder ces problèmes de front. Son objectif est de créer un système équitable qui garantit que chacun, peu importe son origine ou sa situation sociale, ait les mêmes opportunités de réussite.

La promotion d’une véritable distribution équitable et nationalisée des richesses est une autre pierre angulaire de la candidature de Jean Chrysostome Kijana surnommé « Mutetezi wa wanyonge Â» (en français : « le défenseur des opprimés Â».

« Trop souvent, les richesses du pays ont été accaparées par une élite privilégiée, laissant la majorité de la population dans la pauvreté et la précarité Â», déplore-t-il.

Jean Chrysostome Kijana propose des mesures concrètes pour inverser cette tendance, en veillant à ce que les richesses du pays profitent à tous les Congolais.

« La situation en République Démocratique du Congo est toujours volatile et les défenseurs des droits humains sont exposés à de sérieux dangers. Ils continuent à travailler au péril de leur vie, dans une atmosphère de violence, d’hostilité et d’instabilité. En l’absence d’un Etat de droit, c’est l’impunité qui règne en maitre. En menant des activités telles que des enquêtes et des rapports sur les atrocités, le combat contre les violences sexuelles, le plaidoyer en faveur d’élections justes et pour un journalisme indépendant, les défenseurs des droits humains s’exposent à des menaces et des attaques Â», a-t-il fait savoir.

La candidature Jean Chrysostome Kijana incarne l’espoir d’un avenir meilleur pour tous les Congolais, estiment des habitants de Bukavu abordés par Mama Radio.

Son engagement pour la justice sociale, la lutte contre les inégalités sociales et la promotion d’une distribution équitable des richesses font écho aux préoccupations profondes de la population.

Alors que les élections sont prévues le 20 décembre 2023, les habitants restent convaincus de soutenir et d’examiner attentivement les candidats qui portent ces valeurs essentielles.

La candidature de Jean Chrysostome Kijana se positionne ainsi comme une force motrice pour un Congo plus juste et plus prospère où chaque citoyen peut récolter les fruits de la prospérité nationale.

A en croire Kimengele Uledi, « c’est dans ce sens qu’un autre Congo sera possible où règnent la justice, la promotion des droits humains et la justice sociale ».

Elisée Muzalia