Les participants au 3ème dialogue organisé par AFEM proposent la vulgarisation des édits et leur publication dans le journal officiel
« La vulgarisation de tous les édits déjà promulgués et publiés et  la traduction de ces derniers en kiswahili » c’est parmi les recommandations formulées lors du dialogue  sur le blocage de l’effectivité des édits provinciaux au Sud Kivu, cas de l’édit portant protection des défenseurs des droits humains et des journalistes. Les participants fustigent le fait aussi que sur quinze édits proposés seulement quatre sont déjà promulgués et publiés.                     L’activité s’inscrit  dans le cadre du projet de Renforcement de la radio rurale pour une information impartiale en RDC, exécuté par AFEM avec l’appui technique d’Internews avec le soutien financier de la Coopération Suédoise.
Dans son intervention sur : -« le niveau d’appropriation des problèmes de la gouvernance par les députés provinciaux, quid des édits votés et leurs impacts sur le bien-être de la population ? », le député provincial David Mubalama est revenu d’abord sur la mission d’un élu du peuple avant de donner les étapes pour voter, promulguer et publier un édit.
« …Le rôle d’un député est notamment de légiférer, de contrôler l’exécutif, mais aussi de représenter la population,… » Signale David Mubalama
S’agissant des étapes à suivre pour publier une proposition d’édit , une fois déposée à l’assemblée provinciale , elle doit être jugée recevable puis examinée sur le fonds et la forme. L’exécutif est attendu pour donner son avis.
Par ailleurs, l’honorable Mubalama confirme qu’un édit doit apporter une solution au besoin réel de la population et aux problèmes posés, pour avoir plus d’impacts sur la vie de la population.
Il propose l’organisation des sensibilisations de la population sur les contenus des édits déjà votés, promulgués et publiés pour que la population s’en approprie.
Et pour sa part, Maître Muhindo Cikwanine abordant le sujet sur -« les actions à mener afin que les édits provinciaux impactent sur les conditions de vie de la population du Sud-Kivu, cas de l’édit portant protection des défenseurs des droits humains et des journalistes »,celui-ci a proposé que les acteurs de la société civile s’impliquent dans la sensibilisation et vulgarisation de ces édits.
Dans la foulée, celui-ci a recommandé une bonne collaboration entre l’exécutif et l’assemblée provinciale afin de travailler ensemble pour l’intérêt supérieur de la communauté.
Cependant, il regrette du fait que souvent d’une part, les autorités accordent plus d’attention aux édits qui ont un caractère économique par rapport aux édits à caractère social. D’autre part, la population semble accorder plus d’engouement aux motions de censure ou défiance, qu’aux questions relatives aux édits.
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