Message des Nations Unies sur la Journée mondiale de l’eau
Pendant que l’humanité célèbre la journée mondiale de l’eau ce 22 mars , l’accès à l’eau potable pose encore problème dans certains coins de la RDC en général,  la province du Sud Kivu en particulier.
Dans certaines parties de la ville et de la province du Sud Kivu l’alimentation en eau potable est irrégulière. La REGIDESO justifie parfois ce problème par l’accroissement démographique et la mauvaise habitude des habitants qui construisent sur les installations de la REGIDESO.
Parlant de problème d’accès à l’eau potable et l’insuffisance de cette denrée dans certains coins de la province , hier 21 mars la société civile de Kavumu a fait savoir qu’une source d’eau qui desservait la population de Bugorhe en territoire de Kabare aurait été hypothéquée à une société privée ; les habitants protestaient contre cette décision prise par une autorité coutumière. Des hommes et des femmes sont descendus dans la rue à Kavumu pour exprimer leur indignation.
Message des Nations Unies à l’occasion de la journée mondiale de l’eau
L’humanité a besoin de l’eau
Une goutte d’eau est flexible. Une goutte d’eau est puissante. Rien n’est plus nécessaire qu’une goutte d’eau.
L’eau est au cœur du développement durable. Les ressources en eau, ainsi que la gamme de services qu’elles peuvent rendre, contribuent à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique et à la sauvegarde de l’environnement. De la nourriture et la sécurité énergétique à la santé humaine et environnementale, l’eau contribue à l’amélioration du bien-être social et à une croissance équitable, affectant les moyens de subsistance de milliards d’individus.
Thème 2019 — « Ne laisser personne de côté »
La Journée mondiale de l’eau 2019 a pour thème «Ne laisser personne de côté». Il s’agit d’une adaptation de la principale promesse du Programme de développement durable à l’horizon 2030: tout le monde doit pouvoir bénéficier des progrès accomplis en matière de développement durable.
L’une des cibles de l’objectif de développement durable 6 consiste à assurer, d’ici à 2030, l’accès de tous à l’eau et une gestion durable des ressources en eau. Concrètement, cela signifie qu’il ne faut laisser personne de côté.
À l’heure actuelle, des milliards de personnes ne disposent toujours pas d’eau potable – chez elles, à l’école, à la ferme, à l’usine, etc. – et luttent pour survivre et se développer.
Les groupes marginalisés – femmes, enfants, réfugiés, peuples autochtones, personnes handicapées et beaucoup d’autres – sont souvent négligés et font parfois l’objet de discrimination quand ils tentent d’accéder à l’eau potable dont ils ont besoin et de la gérer.
L’eau, un droit fondamental
En 2010, les Nations Unies ont reconnu que « le droit à l’eau potable et à l’assainissement est un droit de l’homme, essentiel à la pleine jouissance de la vie et à l’exercice de tous les droits de l’homme ».
Le droit de l’homme à l’eau signifie que chacun, sans discrimination, a le droit à un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d’une eau potable et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques, qu’il s’agisse de boisson, d’assainissement individuel, de lavage de linge, de préparation des aliments ou d’hygiène personnelle et domestique.
Un grand nombre de facteurs peuvent expliquer pourquoi certaines personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Parmi les motifs discriminatoires pour lesquels certaines personnes sont particulièrement défavorisées en ce qui concerne l’accès à l’eau, on trouve les éléments suivants :
- Sexe et genre
- Race, appartenance ethnique, religion, naissance, caste, langue et nationalité
- Handicap, âge et santé
- Propriété, régime d’occupation, lieu de résidence, situation économique et sociale
D’autres facteurs, tels que la dégradation de l’environnement, le changement climatique, la croissance démographique, les conflits, les déplacements forcés et les flux migratoires, peuvent aussi toucher de manière disproportionnée les groupes marginalisés en raison de leurs répercussions sur les ressources en eau.
Afin que personne ne soit « laissé de côté », nous devons concentrer nos efforts pour intégrer les personnes qui ont été marginalisées ou négligées. Les services d’approvisionnement en eau doivent répondre à leurs besoins et il faut tenir compte de leur existence dans les processus décisionnels. Le droit à l’eau doit être reconnu comme un droit universel dans les cadres juridiques et réglementaires et il est capital d’allouer de manière juste et efficace des ressources financières suffisantes à ceux qui en ont le plus besoin.
La Journée mondiale de l’eau est coordonnée par ONU-Eau (le mécanisme de coordination interinstitutions des Nations Unies pour toutes les questions liées à l’eau douce) en collaboration avec les gouvernements et d’autres partenaires.
Cliquez ici Pour Partager.
No Comments
No comments yet. You should be kind and add one!