Meurtre de Charline Kitoko, AFEM demande à la juridiction d’appel d’être aussi objective comme le premier juge
Deux jours après le prononcé du jugement, l’Association des femmes des médias AFEM appelle le ministère public, de se saisir des autres cas des violences domestiques et conjugales à l’égard des femmes et les déférer devant les instances judiciaires pour mettre fin aux VSBG qui battent record dans les territoires de la province du Sud Kivu. L’une des recommandations lancées ce 17 Février 2022 à Bukavu lors d’un point de presse organisé par cette association.
AFEM demande à l’administration pénitentiaire de Kamituga de renforcer la sécurité de la prison et prévenir toute éventuelle fuite du condamné afin qu’il purge réellement sa peine.
« Cela servira de leçon pour la communauté dans l’éradication des violences faites aux femmes. Surtout à Kamituga et d’autres territoires de la province du Sud Kivu ou des hommes continuent de croire qu’ils sont des décideurs numéro un de la famille et peuvent punir la femme en lui infligeant des coups… »
Au ministère public, de se saisir des autres cas des violences domestiques et conjugales à l’égard des femmes et les déférer devant les instances judiciaires. Aussi, ’implication de tous les acteurs pour la protection de l’enfant laissé par Charline KITOKO
Pour finir, AFEM demande à l’autorité compétente, l’exécution effective des réparations allouées aux victimes, le transfert du condamné dans une prison sécurisée, la protection de la famille biologique de la victime. Elle appelle enfin, la juridiction d’appel d’être aussi objective comme le premier juge et ainsi confirmer la décision.
Rappelons qu’a l’issue de ce procès, le mari de la défunte, Destin Wabilé, principal accusé a été reconnu coupable de l’infraction des coups et blessures ayant entrainé la mort de sa femme la nuit du 4 au 5 janvier dernier par le Tribunal de grande instance de Kamituga, siégeant en chambre foraine en matière répressive au premier degré. Le bourreau est donc condamné à 15 ans de prison ferme et sommé à payer les dommages et intérêts aux parties civiles.
Rachel Rugarabura, JRI
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