Monde : Le cancer du sein tue une centaine de femmes chaque année

400 mille femmes meurent chaque année au monde suite au cancer du sein sur environ 1 million des cas diagnostiqués. Ces statistiques publiées par Le journal des femmes en ligne et non confirmées par l’organisation mondiale de la santé ont été publiées lors de la célébration de la journée mondiale contre le cancer, le 4 février 2019.

Le cancer du sein est le cancer plus fréquent chez la femme. Il  se développe dans les trois quarts des cas chez les femmes âgées de plus de 50 ans et il est la principale cause de mortalité chez la femme entre 35 et 65 ans.

Les professionnels de la santé signalent que le cancer du sein est influencé par les hormones féminines , survient plus souvent chez des femmes ayant eu une puberté précoce ou une ménopause tardive et les femmes n’ayant pas eu d’enfants. Les graves conséquences du cancer du sein sont la mort, la contamination ou la perte d’un des autres parties du corps humain.

Le  médecin – gynécologue  à l’hôpital Skyborne de Bukavu, Ernest Mundjo Munzenze indique que le cancer du sein est parmi les cancers les plus fréquents dans le monde avec une forte mortalité. Au Sud Kivu le cancer du sein est le deuxième après le cancer du col de l’utérus selon Ernest Munjo.

Ernest Mundjo précise que le cancer du sein peut se manifester chez l’homme à un pourcentage très réduit;  mais c’est souvent chez la femme à cause de sa vie gynécologique avec le cycle féminin qui peut avoir des perturbations pouvant entretenir ce type de cancer. Celui-ci fait savoir que le signe inhabituel au niveau du sein nécessite d’aller se faire consulter.

« Une boule dans un sein ; des modifications de la peau du sein et du mamelon ; des ganglions durs au niveau de l’aisselle ; un changement de la taille ou de la forme du sein font partis des anomalies pouvant signifier le cancer du sein  » fait remarquer Ernest Mundjo.

Celui-ci recommande aux femmes de ne jamais négliger les signes qui peuvent se manifester dans leurs seins quels que soient le degré des douleurs, mais plutôt se faire assister par des médecins surtout les gynécologues.