Monde/ RDC : Les mutilations génitales féminines, une violation grave des droits de la femme.
L’humanité célèbre chaque le 06 Février de l’année la journée internationale contre les mutilations génitales féminines. Cette année, le thème de célébration est : « mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici 2030 ». Selon les estimations de l’OMS, entre 130 et 140 millions de femmes ont subi une mutilation génitale. La Côte d’Ivoire est un des pays d’Afrique les plus touchés par la pratique de l’excision et on estime à 36% le nombre de femmes excisées dans le pays.                                                                                          Les mutilations génitales féminines, dont l’excision, recouvrent un ensemble de pratiques aboutissant à l’ablation partielle ou totale ou à l’altération des organes génitaux féminins externes pour des raisons non médicales.
Messages des Nations Unies
Mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030
« L’excision est une violation fondamentale des droits humains. En l’absence de toute nécessité médicale, elle expose les filles et les femmes à des risques pour leur santé et à des conséquences qui mettent leur vie et leur bien-être en danger. » déclare Sylvie Dossou, la représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire.
Les mutilations génitales féminines (MGF) recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales.
Elles sont considérées au niveau international comme étant une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.
Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines font face à des complications à court terme, telles que des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections et des difficultés à uriner, ainsi qu’à des conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale.
Bien que principalement concentrée dans 30 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, la pratique des mutilations génitales féminines est un problème universel. Elle persiste également dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine, ainsi que parmi les populations immigrées vivant en Europe occidentale, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Au cours des 25 dernières années, la prévalence des mutilations génitales féminines a diminué à l’échelle mondiale. De nos jours, une fille a trois fois moins de risque de subir une mutilation génitale qu’il y a 30 ans. Cependant, ces progrès sont menacés par les crises humanitaires telles que les épidémies, le changement climatique, les conflits armés et autres et cela pourrait entraver les avancées vers l’égalité des sexes et l’élimination des mutilations génitales féminines d’ici à 2030.
Alors qu’il reste huit ans à cette décennie d’action, il est possible d’éliminer cette pratique néfaste grâce à des partenariats durables avec les hommes et les garçons. Leurs voix et leurs actions peuvent transformer des normes sociales et de genre profondément enracinées, permettant aux filles et aux femmes de réaliser leurs droits et leur potentiel en termes de santé, d’éducation, de revenus et d’égalité.
Pour promouvoir l’élimination des mutilations génitales féminines, des efforts coordonnés et systématiques, impliquant l’ensemble d’une communauté, sont nécessaires. Ils doivent être axés sur les droits humains, l’égalité entre les sexes et l’éducation sexuelle et porter une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ayant subi de telles pratiques.
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