Monde/ RDC : OMS invite à briser le silence et tabous sur l’hygiène menstruelle ( cas sur les règles menstruelles)
L’humanité célèbre le 28 Mai de l’année, la journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Elle vise à briser les tabous et à sensibiliser à l’importance d’une bonne hygiène menstruelle chez les femmes et en particulier les adolescentes à travers le monde. Cette journée a été initiée par l’ONG allemande WASH United en 2014. Cette initiative en faveur de l’hygiène menstruelle a reçu le soutien de plus de 270 partenaires qui se sont engagés à faire des bonnes pratiques d’hygiène menstruelle une de leurs priorités dans le monde entier. En marge de cette célébration, l’organisation mondiale de la santé, OMS, invite des communautés à briser les tabous sur l’hygiène menstruelle et d’informer les femmes et les adolescentes particulièrement sur une bonne hygiène menstruelle.
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) estime qu’en Afrique 66% des filles ne disposent pas d’une bonne information sur la menstruation avant d’être confrontées à leurs premières règles, ce qui rend l’expérience négative, et parfois traumatisante. La même source indique que sur le continent africain, une fille en âge de scolarisation sur dix s’absente régulièrement de l’école pendant ses règles.
Rompre le silence
L’instauration de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle remonte à 2014. Son but est de rompre le silence et à diffuser l’information pour permettre à la communauté en générale et à la communauté scolaire en particulier de communiquer et d’échanger sur l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle.
Cette journée a aussi pour but d’interpeller les décideurs afin d’améliorer les infrastructures sanitaires en milieu scolaire dans le but d’augmenter la fréquentation scolaire des filles, leur participation et leur maintien à l’école, même pendant leurs règles.
L’hygiène féminine, un sujet méconnu
Pourquoi le 28 mai a été choisi pour devenir la journée internationale de l’hygiène féminine ? Le 28 a été sélectionné car c’est la durée moyenne d’un cycle menstruel. Le 5eme mois de l’année a été, pour sa part, pris pour symboliser le nombre moyen de jours que durent les règles.
Le choc toxique menstruel, c’est quoi ?
Touchant en moyenne 20 femmes par an en France, le choc toxique menstruel est une infection rare mais grave, voire fatale dans les cas les plus graves. Il s’agit d’une infection qui se développe si le vagin abrite une souche de staphylocoque doré productrice d’une toxine TSST-1. Elle se déclare si la femme garde une protection hygiénique intravaginale (comme les tampons ou les cups) trop longtemps car les bactéries peuvent – dans ces conditions – se multiplier. Les toxines, alors fabriquées, envahissent l’organisme.
Les symptômes sont des vomissements, des fortes fièvres, des diarrhées, de la fatigue, des maux de gorge ou de tête ou encore des éruptions cutanées.
Quelques préventions à prendre pour éviter les chocs toxiques :
- Lavez-vous les mains avant et après avoir inséré un tampon ou une cup ;
- Changez régulièrement les tampons, ne jamais les garder plus de six heures ;
- N’insérez jamais plus d’un tampon à la fois ;
- Traitez rapidement les blessures et les brûlures et consultez un médecin si vous développez une infection, une enflure, une rougeur ou une douleur accrue inhabituelle
Les bonnes pratiques pendant les règles
Pour s’assurer une bonne hygiène féminine, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommandent aux femmes et adolescentes d’utiliser un matériel propre pour prendre en charge leurs menstruations, absorbant ou collectant le sang, pouvant être changé dans un endroit privé, aussi souvent que nécessaire durant la période des règles. Les deux organismes préconisent aussi d’utiliser du savon et de l’eau pour se laver, aussi souvent que nécessaire et un accès à des installations pour utiliser et gérer les dispositifs de flux menstruel. Ce dernier point est particulièrement problématique dans les pays émergents où l’accès à des WC ou salles de bain est difficile.
Comme pour éviter le choc toxique, il conseillé de changer régulièrement ses protections, et de ne pas dépasser 6 heures pour les tampons afin de s’assurer une bonne hygiène intime. Il est préconisé également de se laver les mains avant et après leur manipulation.
Par ailleurs, il est important de consulter un gynécologue régulièrement et d’effectuer un frottis du col utérin entre 25 et 65 ans tous les 3 ans.
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