Monde/ RdCongo : António Guterres met en garde contre la croissance d’espèces en danger ; journée de la biodiversité

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       4 années ago     515 Views     Laisser vos impressions  

L’humanité célèbre le 22 Mai, la journée mondiale de la biodiversité. Cette année le thème de la célébration est : « Nos solutions sont dans la nature Â». La Biodiversité est un néologisme par lequel on désigne l’ensemble des espèces vivantes, la diversité biologique. Elle englobe la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes.                                                                                                                                                      Le secrétaire de Nations Unies António Guterres signale qu’à mesure que nous empiétons sur la nature et que nous épuisons les habitats vitaux, le nombre d’espèces en danger ne cesse de croître. L’humanité et l’avenir que nous voulons ne sont pas à l’abri.

Message du secrétariat général des Nations Unies

Le déclin de la biodiversité est une perte pour l’humanité

La diversité biologique – ou biodiversité – est le terme qui désigne toutes les formes de la vie sur Terre et les caractéristiques naturelles qu’elle présente.

Cette diversité s’explique généralement en termes de la vaste gamme de plantes, d’animaux et de micro-organismes. Mais la biodiversité s’étend également aux différences génétiques à l’intérieur de chaque espèce comme, par exemple, des différences entre des variétés de plantes cultivées et de races de bétail. Les chromosomes, les gènes, et l’ADN déterminent le caractère unique de chaque individu à l’intérieur de chaque espèce.

La biodiversité offre en outre d’innombrables services, tant au niveau local que mondial. Les poissons assurent 20 % de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes. Plus de 80 % de l’alimentation des êtres humains est assurée par des plantes. Près de 80 % des habitants des zones rurales des pays en développement ont recours aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins de base.

En effet, c’est la combinaison des formes de vie et leurs interactions les unes avec les autres et avec le reste de l’environnement qui a fait de la Terre un endroit unique et habitable pour les humains. La biodiversité offre un grand nombre de biens et services qui soutiennent notre vie.

Or, la nature décline actuellement à un rythme sans précédent, avec un taux d’extinction des espèces qui s’accélère, provoquant dès à présent de graves effets sur les populations du monde entier. La nature est en crise en raison de la perte de biodiversité et d’habitat, du réchauffement climatique et de la pollution toxique. Ne pas agir, c’est faillir à l’humanité.

Environ 60 % de toutes les maladies infectieuses chez l’homme sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles nous parviennent par l’intermédiaire des animaux. Parmi les zoonoses apparues ou réapparues récemment on peut compter le virus Ebola, la grippe aviaire, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), le virus Nipah, la fièvre de la vallée du Rift, le syndrome respiratoire aigu soudain (SRAS), le virus du Nil occidental, la maladie virale de Zika et, maintenant, le coronavirus.

Les scientifiques et les spécialistes du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ont rassemblé les dernières données scientifiques sur le coronavirus. Bien que l’origine de l’épidémie et sa voie de transmission restent encore à approfondir, il est important de savoir que les facteurs de l’émergence des zoonoses sont les changements dans l’environnement, entre autres.

Pour faire face à la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19) et se protéger contre les futures menaces mondiales, une gestion saine des déchets médicaux et chimiques dangereux, une intendance solide et mondiale de la nature et de la biodiversité et un engagement clair à reconstruire en mieux, à créer des emplois verts et à faciliter la transition vers des économies neutres en carbone sont nécessaires. L’humanité dépend des mesures prises dès maintenant pour assurer un avenir résistant et durable.

Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique a pour objectifs la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et de ses ressources génétiques, ainsi que le partage juste et équitable des avantages qui en découlent.

Profondément préoccupée par l’appauvrissement continu de la diversité biologique dans le monde, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé proclamer le 22 mai, date de l’adoption du texte de la Convention, Journée internationale de la diversité biologique (A/RES/55/201).

Thème 2020 : Nos solutions sont dans la nature

Alors que la communauté internationale est appelée Ã  réexaminer notre relation avec le monde naturel, une chose est sûre : malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant ou notre énergie, par exemple. Le thème choisi cette année met l’accent sur l’espoir, la solidarité et la nécessité de travailler ensemble à tous les niveaux pour construire un avenir et une vie en harmonie avec la nature.

Le thème « Nos solutions sont dans la nature » sera décliné autour de trois axes durant la semaine précédant la journée internationale : les connaissances et la science (le 18 mai), l’importance de la biodiversité (du 19 au 21 mai) et un appel à l’action (le 22 mai).

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