Mwenga : Des groupes dynamiques sont créés au sein des églises pour sensibiliser les jeunes et les couples sur la Santé sexuelle et reproductive

L’Association des femmes des médias (AFEM) ouvre la brèche à la création, au sein des confessions religieuses à Mwenga centre, des groupes dynamiques pour sensibiliser les jeunes et les couples sur les questions de la santé sexuelle et de la reproduction.              Cette activité qui a regroupé 20 leaders religieux s’inscrit dans le cadre du projet « Promotion du droit d’accès à la santé sexuelle et reproductive par la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et l’amélioration de la participation des femmes aux instances de décision au Sud-Kivu » mis en Å“uvre en partenariat avec Kvinna till Kvinna.

Selon le constat réalisé par AFEM, une organisation non gouvernementale œuvrant depuis 2003 pour la promotion des droits des femmes, il existe différentes façons de travailler pour améliorer la Santé Sexuelle et de la Reproduction des jeunes et des couples en tenant compte de leurs croyances religieuses.

AFEM a donc décidé de sensibiliser les dirigeants religieux sur des aspects de la santé sexuelle et de la reproduction tels que la prévention du VIH et des IST, les grossesses non désirées, les relations sexuelles non protégées ou les comportements à risque et ont été appelés à intégrer dans leurs prédications des sujets au tour de cette thématique afin d’amener les jeunes et les couples à adopter un comportement positif.

Au cours de ce dialogue, le facilitateur de AFEM a insisté sur le fait les jeunes filles et garçons ont le droit d’exercer de façon autonome et satisfaisante la sexualité et la reproduction, indépendamment de leur âge, leur condition sociale, leur préférence sexuelle ou leur croyance religieuse.

Pour AFEM, les dirigeants religieux constituent des acteurs importants dans l’accès aux informations et aux services de la santé sexuelle et de la reproduction. L’importance de les impliquer dans cette thématique émane du constat selon lequel la plupart des jeunes et personnes adultes, notamment dans des pays en voie de développement se considèrent religieux, croit savoir le facilitateur de AFEM. 

Selon lui, la foi et la spiritualité leur servent de cadre éthique et influencent les croyances des habitants, leurs pratiques et leur choix par rapport à la famille, au mariage, à la procréation et à la sexualité.

C’est ainsi que les leaders religieux présents aux assises ont décidé de mettre en place au sein de leurs confessions religieuses, des groupes dynamiques pour renforcer les messages liés à la sexualité en vue d’épargner la société d’importants effets néfastes y relatifs.

La même activité va se tenir à Bukavu et dans le territoire de Shabunda, toujours dans le cadre de la promotion du droit d’accès à la santé sexuelle et reproductive par la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et l’amélioration de la participation des femmes aux instances de prise des décisions.