Nord-Kivu : la délégation de l’AFEM soumet son plaidoyer au gouvernorat pour la sécurité des journalistes
La délégation de l’association des femmes des médias AFEM en synergie avec ses partenaires l’Union Nationale de la Presse du Congo UNPC et Journaliste En Danger JED, étaient au bureau du gouverneur du Nord-Kivu ce 1 Novembre 2024 dans l’objectif d’échanger avec l’autorité provinciale sur la sécurité des journalistes et la liberté de la presse en cette période de guerre en lui présentant une note de plaidoyer en marge de la journée internationale de la fin de l’impunité pour des crimes commis contre les journalistes, célébrée le 2 Novembre de chaque année et dans le cadre du projet une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord et Sud-Kivu.
« Les journalistes sont de plus en plus exposés à beaucoup d’abus, des menaces et d’intimidation.
Ils sont arrêtés, ils sont malmenés et même tués du fait de leur profession entant que journalistes.
Il y a également la liberté de la presse qui est mis en mal dans ce contexte d’insécurité.
Notre message est de fustiger cette insécurité à l’encontre des journalistes , devant l’autorité. Nous avons demandé son implication afin d’améliorer l’environnement pour que les journalistes exercent leur profession comme d’autres personnes en toute quiétude et en toute liberté», a souligné Julienne Baseke, coordonnatrice de L’Association des Femmes des Médias AFEM en République Démocratique du Congo.
Un plaidoyer croisant l’entendement de l’autorité provinciale
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, ici représenté par son vice, le commissaire divisionnaire Jean-Romuald Ekuka Lipopo, a promis de s’impliquer pour que les journalistes puissent travailler librement et mettre fin à cette insécurité qui cible les professionnels des médias.
« Nous reconnaissons que les conditions sécuritaires des journalistes méritent une attention particulière dans ce contexte de guerre. Nous allons nous impliquer pour que les journalistes exercent leur métier en toute liberté comme d’autre personnes », a martelé le gouverneur du Nord-Kivu.
L’autorité provinciale appelle tout de même les journalistes au respect de « l’éthique et la déontologie de leur métier » afin d’éviter certains dérapages qui exposent leurs vies.
Ce plaidoyer est mené en marge de la journée internationale de la fin de l’impunité pour des crimes commis contre les journalistes. Pour cette année 2024, c’est une journée de commémoration et d’action pour la sécurité des journalistes en période de crise et en situations d’urgence. Le 2 Novembre, une date choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.
Rappelons que ce projet connait l’appui de l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Kinshasa, mis en Å“uvre par l’Asssociation des Femmes des Médias AFEM.
Yvonne Amuli
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