Nyiragongo : une vingtaine des femmes et filles albinos et déplacées de guerre, en difficulté dans le camp Rusayo

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       1 mois ago     735 Views     Laisser vos impressions  

« Notre situation, nous les personnes atteintes d’albinisme, dans le camp des déplacés de guerre, va de mal en pis », nous révèle Liliane Kikandi Makelele, une jeune fille albinos de 19ans au camp Rusayo en territoire de Nyiragongo.

Elle dit faire de plus en plus face aux discriminations, même quand il s’agit de bénéficier de l’aide humanitaire.

« l’aide humanitaire ne tient pas compte de nos besoins spécifiques et de la sécurité entant que personne atteinte d’albinisme. Nous manquons les crèmes adaptés à notre peau qui ne supporte pas la chaleur qui est à l’intérieur de nos tentes en bâches, même chose quant il y fait trop froid. Chose qui est à la base de la dégradation grave de notre peau, lors de la distribution des vivres, nous sommes exposés longtemps au soleil et cela affecte sensiblement notre peau. Les gens nous discriminent, ils ne veulent pas se mettre à côté de nous, ils disent que nous dégageons une mauvaise odeur suite à notre situation d’albinisme », affirme-t-elle avec tristesse.

AFEM plaide pour les albinos dans les camps de déplacés

Une situation d’une vingtaine des femmes et filles albinos et déplacées de guerre dans le camp Rusayo comme dans plusieurs autres sites de déplacés en territoire de Nyiragongo et ville de Goma au Nord-Kivu.

L’ Association des Femmes des Médias, AFEM, lance un cri d’alarme en faveur de cette Catégorie des personnes vivant dans des camps des déplacés.

 » Nous appellons au gouvernement, aux organisations humanitaires et autres organisations qui interviennent dans la protection des déplacés dans des camps, de tenir compte des besoins spécifiques des personnes dans des situations de vulnerabilité comme les personnes atteintes d’albinisme dans les différents camps. A toutes les communautés de vivre l’humanisme, de bannir l’exclusion et la discrimination. Les albinos sont des personnes normales qui doivent aussi se sentir respectées et traitées avec dignité », a précisé Rose Mathe, Point Focal de l’Association des Femmes des Médias AFEM à Goma, dans la province du Nord-Kivu.

Chantal SALUMU

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