RDC : 4ème année du Président Félix STHISEKEDI au pouvoir, la bonne gouvernance loin d’être encore effective.

Pour beaucoup d’analystes politiques, sur le plan politique et gouvernance, malgré les efforts fournis, le pays n’a pas propulsé les principes de bonne gouvernance. Du point de vue diplomatique, bien que le président ait rencontré des imminentes personnalités dans le monde, le pays, quatre ans après peine à se positionner sur l’échiquier international, estiment-ils.

D’après le coordonnateur de l’institut pour la gouvernance électorale, IGE, contacté le mardi 24 janvier, le pays éprouve encore de difficultés à s’imposer dans le concert des pays à haute gouvernance au monde.

Patrice LWABAGUMA parle de l’adhésion de la RDC à l’Easten africa community, EAC largement critique s’il faut parle de la force régionale qui émane de cette structure régionale et dont leurs actions sur le terrain au Nord Kivu sont objet de discussion.

« â€¦ Nous avons des ETD qui n’ont pas encore de moyens pour bien se développer, une situation à la base du sous-développement. Bien plus, des responsables nommés sont plus redevables au niveau national, que local,… Â» fustige Patrice LWABAGUMA

S’agissant de la gouvernance, le pays jusque-là ne sait pas stabiliser les crises des institutions dans plusieurs provinces de la RDC. 

Du côté du parti au pouvoir, quatre ans depuis la prise du pouvoir, l’actuel président de la République a su stabiliser les institutions en proposant des sanctions aux animateurs des institutions ayant excellé dans le détournement des deniers publics.

Après son accession au pouvoir, plusieurs rencontres avec d’autres chefs d’Etat et des gouvernements dans le monde ont été faites et cela a permis au pays de se relancer sur le plan diplomatique.

De son côté, Anny MALONGO, militante au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS précise estime que l’ancien régime n’a pas aussi facilité la tâche à l’actuel Président.

« â€¦ Certes que les efforts sont fournis, mais le Président Félix TSHISEKEDI  a rencontré le pays avec beaucoup de problèmes, notamment la présence des groupes armés, des routes à l’intérieur dans un état de délabrement avancé,… Â» confie Anny MALONGO

Notre source indique que d’énormes défis demeurent encore et que tout peut encore changer dans les quelques mois qui restent avant les scrutins de décembre 2023 en RDC.