RDC : 4ème année du Président Félix TSHISEKEDI au pouvoir, la participation de la femme reste faible.

24 Janvier 2018 – 24 Janvier 2023, quatre ans déjà que le Président Félix STHISEKEDI exerce le pouvoir. Celui-ci promettait un gouvernement avec un accent particulier sur le respect des droits des femmes et leur participation à la gestion de la chose publique. Cependant, certains observateurs estiment que le Chef de l’Etat n’a pas respecté sa promesse, et cela malgré le vote de certaines lois au pays, qui promeuvent la femme.

Le bilan du Président de la République quatre ans après sa prise de fonction n’a pas tenu compte de certains aspects lié à la promotion et au respect des droits des femmes.

Plusieurs sources précisent que contrairement à la promesse sur la participation équitable des femmes aux instances de prise de décision, la matérialisation reste un grand défi.

La secrétaire exécutive du Caucus des femmes du Sud Kivu pour la paix, Solange LWASHIGA estime que des défis majeurs restent signalés quant à la promotion des droits des femmes au niveau local.

Néanmoins, celle-ci loue quelques efforts déjà entrepris au niveau national à intégrant 27 % des femmes dans le gouvernement central, l’amélioration de l’image et du rôle des femmes dans les instances décisionnelles publiques devrait commencer de la base au sommet.

Cependant, elle déplore l’inaction des autorités et le non-respect des textes légaux face à la répression de cas des violences à l’égard des femmes et des jeunes filles régulièrement enregistrées à l’Est du pays et sur l’ensemble du territoire national en général.

Durant les 4 années de règne de Félix TSHISEKEDI, la RDC a évolué avec des assemblées législatives non paritaires aussi bien en provinces que sur le plan national.

« â€¦ Cette situation a relégué les femmes au second rang en mettant de coté leurs besoins et aspirations pour asseoir véritablement un Etat de droit et de justice. Face à ce tableau sombre,… Â» confie Solange LWASHIGA

En plus de quelques initiatives sur le plan législatif avec notamment l’élaboration au niveau central de certains textes de loi spécifiques sur la promotion de la femme et la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, quatre ans après, la situation de la femme reste préoccupante dans les provinces et localités lointaines abandonnées aux mains des groupes armés.

Les femmes restent soumises à toute sorte de maltraitance physique et morale, dans une totale impunité vis-à-vis des auteurs, conclu notre source, regrette Solange LWASHIGA.