RDC : Des femmes défenseures des droits des femmes condamnent le traitement inhumain infligé à l’adjudant Judith BAHATI par un groupe de militaires à Bukavu
Déclaration du Réseau Interprovincial des Femmes Défenseures des droits des Femmes du Nord et du Sud-Kivu face au traitement inhumain et dégradant infligé à l’adjudant Judith BAHATI par un groupe de militaires à Bukavu
Le Réseau Interprovincial des Femmes Défenseures des Droits des Femmes (RIFDF) dénonce et condamne avec la dernière énergie les violences physiques, publiques et flagrantes à l’égard de l’adjudant Judith BAHATI, policière de roulage en plein exercice de sa fonction par un groupe des militaires bien identifiés.
La scène horrible s’est déroulée le jeudi 15 juillet 2021 à la place de l’indépendance aux environs de 19heures.
Une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux démontre clairement comment cette pauvre dame, mère de famille est violentée physiquement, déshonorée,humiliée et traînée à même le sol.Ce qui dénote d’un manque de considération envers la femme par les agents de l’ordre qui sont pourtant appelés à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Un comportement qui découragera les femmes qui ont l’ambition de s’enrôler au sein de la Police Nationale Congolaise
Pour le réseau interprovincial des femmes défenseures des droits des femmes, cet acte ignoble est inacceptable dans un état dit des droits disposant d’un arsenal juridique important qui protège et promeut les droits des femmes et qui venait de lancer la campagne tolérance zéro contre les violences sexuelles.
Le réseau précise que rien ne peut justifier cette extrême violence à l’égard des Femmes quelles que soient les circonstances. C’est une pire forme de violence sexiste et qui appelle sanction et réparation.
Outre cela, le traitement inhumain et dégradant est interdit par l’article 5 de la déclaration universelle des droits de l’homme ratifié par la RDC.
Nous alertons l’opinion aussi bien nationale qu’internationale et nous en appelons à la hiérarchie des présumés auteurs de cet acte horrible pour que ces derniers soient traduits en justice, jugés et condamnés conformément à la loi.
Le RIFDF demande à l’État congolais d’indemniser la victime et de lui restituer les biens ravis par ce groupe des militaires à savoir une Motorola de service et une somme de 100 dollars.
Pour le Réseau interprovincial des femmes défenseures des droits des femmes
Vendredi 16 juillet 2021
Julienne BASEKE
Présidente
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