RDC/ Discours du Président Félix Tshisekedi : une intervention appréciée différemment

Dans son discours, le 13 décembre 2021,  le chef de l’Etat a touché sur plusieurs points dont l’évolution de l’état de siège dans les provinces du Nord – Kivu et Ituri, la situation sécuritaire en générale et le programme de désarmement des groupes armé.

Outre ces points, le chef de l’Etat est revenu sur la responsabilité de la population dans l’éradication de la pandémie à coronavirus, qui est à son nouveau variant, malgré le taux faible de contamination.

S’agissant de la Commission Electorale Nationale Indépendante, celui-ci promet demander au Gouvernement de la doter tous les moyens nécessaires pour l’organisation des élections en 2023, qu’il promet de respecter.

Par ailleurs, il invite d’autres acteurs de la société civile à déléguer leurs représentants dans cette commission, afin de garantir plus la transparence et la diversité de ses membres.

Réactions des acteurs de la société civile

Ce discours est analysé différemment par les acteurs politiques et acteurs de la province du Sud – Kivu qui donnent différents avis.

C’est le cas du professeur en droit Adolphe KILOMBA qui pense que les priorités par rapport aux problèmes de la population n’ont pas été touché dont la situation des fonctionnaires de l’Etat, les enseignants,…

Il fait savoir que le discours du chef de l’Etat a touché beaucoup plus les aspects politiques que les problèmes sociaux de la population.

De l’autre côté, les membres de l’union pour la démocratie et le progrès social, UDPS pense que le chef de l’Etat a répondu au problème de la population.

Pour sa part, la Vice -présidente  de la société civile, Néné BINTU fait savoir que le chef de l’Etat comme garant de la nation devrait toucher tous les problèmes de la nation pour amener les habitants de se préparer pendant cette période de festivité.

Elle renseigne également que ce discours apporte une solution à certains problèmes dont la situation par rapport à la situation de la pandémie à coronavirus et l’implication du gouvernement par rapport à l’activisme des groupes armés.