RDC : Face à la persistance du chômage, Defo Balibuno suggère un prêt de 200 milliards USD auprès de la banque mondiale
Le chômage demeure l’un des principaux freins au développement au Sud-Kivu et en République démocratique du Congo en général. Des jeunes et des parents constitués des femmes et des hommes sont tous touchés par cette triste réalité qui présente d’énormes répercussions sur leur vécu quotidien.
L’accès à l’emploi est depuis plusieurs années devenu un casse-tête pour plus d’un habitant en République démocratique du Congo. Le taux de chômage estimé à 80 % est l’un de plus élevés au monde.
La situation est plus alarmante dans la province du Sud-Kivu où l’on voit des jeunes et responsables des familles, hommes et femmes à la quête de l’emploi scionner à la longueur des journées en train de lire des offres d’emploi affichés sur les valves de différentes ONGs.
D’autres déçus après plusieurs années de recherche de l’emploi vaine, passent la journée au quartier ou dans des lieux publics et se livrent aux jeux de tout genre comme les jeux de dames, les cartes, le jeu awalé communément appelé Mangura, les jeux de six, les jeux de pari et d’autres s’adonnent à la musique.
A ceux-là s’ajoute la catégorie  personnes faisant le travail manuel dont les maçons, les plombiers, les électriciens, les commissionnaires dans la vente des parcelles et maisons et  tant d’autres qui sont souvent visibles en masse le long des artères principales et dans des espaces publics comme au rond-point Muzihirwa à Nyawera, à la sonas, au Carrefour et à l’ancienne coopérative à la quête du travail .
C’est aussi le cas à la place de l’indépendance, où plusieurs personnes sont en train de s’attrouper attendant à ce qu’ils soient retenus comme travailleur journalier dans les travaux de construction du tronçon routier place– Amsar.
S’endetter ce n’est pas mauvais !
Cette situation à multiples raisons dues globalement à l’absence des politiques qui susciter la création de l’emploi.
« Notre produit national brut est trop petit, il n’y a pas de production, notre capacité d’investissement est trop petite, le non renouvellement de la classe politique et 65 % des entreprises que l’on trouve au Congo sont du secteur privé dont la gestion dépend de leurs propriétaires. » souligne l’économiste Defo Balibuno Linda.
Devant un tel tableau, il demande au gouvernement Congolais de solliciter un prêt de 200 milliards au près des institutions Bretton Woods comme la banque mondiale et le Fonds monétaire international, FMI, à rembourser dans 20 ans afin de faire face à différents problèmes en RDC et surtout mettre fin à celui lié au chômage.
« Il n’y a pas deux secrets, il faut aller vers ce qui ont de l’argent et aujourd’hui le monde est évalué en terme des billets de banque. Au lieu de brader nos ressources et surtout nos mènerais, il faut aller vers la banque qu’on nous prête 200 milliards de dollars américains avec un taux d’intérêt inferieur à 3%. Il suffit d’avoir un projet réel, nous ne serons pas le premier pays à le faire, le Rwanda a eu à le faire, ils ont payé leur dette et regarder comment ils sont en avance aujourd’hui. Au moins avec cette somme chaque province peut avoir 20 milliards. Cet argent vous donner ça aux opérateurs économiques à un taux de 5% et même dans moins de dix ans on sera en mesure de rembourser cette somme. »
A la question de savoir si cela ne va pas surendetter une fois de plus le pays, Balibuno rétorque : « Non ! Les plus riches sont ceux qui manipulent l’argent des tiers. C’est l’unique moyen pour se tirer d’affaire, nous avons de l’or ou du pétrole dans le sous-sol, il faut extraire ça, d’où le recourt au près de ceux qui ont les moyens. Il faut s’endetter et le faire ce n’est pas mauvais, les états unis sont endettés, mais cela ne leur empêche pas de demeurer la première puissance ».
Par Musaba Proust
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