RDC : La femme représentée à 17% dans le gouvernement central ; les activistes fustigent le non respect de la parité

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       5 années ago     707 Views     Laisser vos impressions  

L’actualité reste dominée en RDC par la publication du gouvernement central depuis lundi 26 aout ; une équipe composée de 66 membres parmi lesquels 11 femmes seulement ; ce qui représente en moyenne 17%. Une faible représentation en dépit de l’article 14 de la Constitution de la RDC qui garantie la représentativité de la femme, le respect de la parité. Ce non respect des prescrits de la Constitution est fustigé par les activistes.

La femme représentée à 17 % ; un quota jugé très faible par des organisations des femmes qui dénoncent le non-respect de l’article 14 de la constitution qui prône la représentativité équitable des femmes à la gestion du pays. Mama Radio, dans le dossier de la rédaction du mardi 27 août revient sur la place de la femme au sein du Gouvernement.

11 femmes sur 55 hommes, le taux de représentativité des femmes est faible dans le gouvernement Ilunga Ilunkamba publié le 26 Août . De part les statistiques analysées , les cinq vice-premiers ministres, une seule femme a été nommée, tandis que sur dix ministres d’Etat, figurent trois femmes. Selon les mêmes statistiques, quatre femmes seulement ont été nommées ministres sur un total de 31 personnes.

Les ministres délégués ont également été nommés : 3 au total, parmi lesquels une femme, alors que trois femmes seulement ont été nommées vice-ministres sur un total de 17 personnes. La place des femmes dans le gouvernement avait pourtant fait débat pendant les longs mois des tractations.

Mi-aout, la première mouture gouvernementale avait été rejetée en partie parce que les noms des femmes n’étaient pas assez nombreux. Le premier ministre cité par RFI avait insisté à plusieurs reprises pour féminiser les instances ministérielles.

Après la sortie du gouvernement, l’on constate que cette aspiration du chef du gouvernement n’est restée qu’un projet mort-né. Or, d’après nos informations, la loi congolaise impose un quota minimum de 30% des femmes au sein des institutions publiques.

En attendant, il sied de signaler que les 11 femmes qui font leur entrée au sein du gouvernement Ilunga occupent certains portefeuilles clés du pays. Elysée Munembwe devient ministre du plan et Marie Tumba ministre des affaires étrangères, une deuxième depuis l’époque de Mobutu.

D’autres femmes occupent tour à tour les ministères de l’emploi, du genre, famille et enfant, de la fonction publique, de l’économie nationale ; des affaires sociales, vice-ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, pour ne citer que ceux-là.

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