RDC : L’invalidation des mandats des députés suscite des questions

L’invalidation des mandats des députés provinciaux, nationaux et sénateurs fait la une de l’actualité en République Démocratique du Congo. Il ne se passe plus une semaine sans que, le nombre des élus dont leurs mandats  sont invalidés  n’augmente. Une situation qui suscite questions, contestation voire polémique.

La dernière vague est celle qui a vue 23 parlementaires dont 21 de la chambre basse et 2 de la chambre haute du parlement invalidés.ces derniers sont tous de la coalition de l’opposition LAMUKA de Moise Katumbi.

A cette question d’invalidation des mandants de députés,  le professeur Arnold Nyaluma, juriste et enseignant d’université catholique de Bukavu précise que la loi électorale prévoit que les contentieux relatifs à l’élection de gouverneur et députés provinciaux doivent être portés devant la cours d’Appel.

Il ajoute que tous les dossiers qui concernent les députés provinciaux qui avaient des litiges  tranchés au conseil d’Etat, ont commencé à la cours d’appel.

Les candidats indignés  avaient un délai de 8 jours pour déposer le recours et la cours constitutionnelle avait deux mois pour donner sa décision. Pour lui , il est fort possible que  cela ne soit un acharnement à une classe politique.

« Depuis les élections, les candidats laisés avaient huit jours pour porter leurs requêtes ; la cours constitutionnelle avait deux mois pour trancher ces litiges, mais l’on est surpris que c’est après cinq mois que la cours se prononce. Mais, nous avons l’impression que c’est les candidats de l’opposition qui sont plus invalidés »

NYALUMA pense que la population  frustrée  doit marcher vers l’émancipation totale du peuple congolais. Il appel la population à faire échec à ceux qui veulent se moquer de la volonté du peuple.

Dans la ville de KAMITUGA en territoire de MWENGA, la situation était tendue le mardi 11 et le mercredi 12 Juin, où les manifestants  de la coalition LAMUKA  contestent l’invalidation du député nationale Jean Claude KIBALA. Les pneus ont été brulé et la circulation routière bloquée pour exprimer leurs mécontentements.

Il y a de cela quelques mois qu’une autre décision du conseil d’Etat  a invalidé certains députés provinciaux du parti PPRD et UNC en faveur de ceux du PALU et alliés.