RDC : Plus de 1000 doses du vaccin anti-Ebola livrés à Goma pour vacciner des cas contacts du nouveau cas confirmé

Au lendemain de la confirmation d’un nouveau cas d’Ebola en date du 8 octobre dernier à Beni en province du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo, la vaccination contre cette épidémie vient de commencer ce 13 octobre 2021. Environ 1000 doses du vaccin anti-Ebola rVSV-ZEBOV et d’autres fournitures médicales ont été livrées de la capitale Kinshasa à la ville de Goma. C’est ce qu’indique le communiqué de presse des autorités sanitaires du pays, cité par APO Group que la Rédaction de Mama Radio a exploité ce 14 octobre 2021.

D’après ce document de presse, près de 200 doses ont été envoyées jusqu’à Beni, près de l’aire de santé de Butsili où le cas confirmé a été détecté. Ceci avant d’ajouter que les personnes à risque, parmi lesquelles les contacts du cas confirmé et les premiers intervenants, seront vaccinées dans le cadre d’une action entreprise par les autorités sanitaires pour endiguer la propagation du virus.

Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, la République démocratique du Congo fait savoir que son organisation dirige les efforts visant à arrêter cette dernière résurgence d’Ebola, en s’appuyant sur l’expertise acquise dans la riposte à de précédentes épidémies.

« Les vaccinateurs ont recours à la « vaccination en ceinture Â», qui consiste à vacciner les contacts et les contacts de contact. La République démocratique du Congo dispose de plus de 12 000 doses de vaccin à Kinshasa, qui peuvent être déployées si nécessaire Â», confirme-t-elle.

Et à notre source d’ajouter que : Â« Ebola est un virus virulent et mortel qui peut se propager rapidement et agressivement. Mais les vaccins peuvent créer un pare-feu de protection autour des cas, en rompant la chaîne de transmission, en évitant une potentielle épidémie à grande échelle et en sauvant de nombreuses vies Â».

Pour barrer efficacement la propagation de ce virus, ce communiqué de presse indique qu’en plus d’organiser les activités de vaccination, les équipes de riposte d’urgence vont travailler sans relâche pour suivre les contacts, décontaminer les lieux infectés et renforcer la surveillance et le dépistage.

En clair, d’après les experts de l’OMS, plus de 170 contacts ont déjà été identifiés et les équipes contrôlent leur état de santé et le principal laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale de la République démocratique du Congo, à Kinshasa, examine actuellement les échantillons du cas confirmé afin d’identifier la souche du virus.

Pour rappel, le nouveau cas confirmé d’Ebola était un garçon de deux ans, décédé le 6 octobre dernier dans un centre de santé local. Il vivait au sein de la même communauté où trois membres d’une famille sont décédés en septembre après avoir ressenti des symptômes analogues à ceux d’Ebola.  

Rachel Rugarabura, JRI