RDC : Plus de neuf femmes tuées au Nord et Sud-Kivu suite aux violences conjugales, le réseau interprovincial des femmes alerte sur d’autres conséquences

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       2 années ago     184 Views     Laisser vos impressions  

Le Réseau Interprovincial des Femmes Défenseures des Droits des Femmes alerte sur la recrudescence des violences conjugales à l’égard des femmes. Un cri de détresse lancé à l’issue d’un atelier tenu dans la ville de Goma, où ces membres des provinces de Nord et Sud Kivu aux assises mentionnent que plus ou moins dix cas ont été documentés pour la période de janvier à novembre 2022.  Ce réseau rappelle que l’Etat congolais, représenté par le Président de la République et les responsables des institutions étatiques, est le garant de la protection des droits et des libertés, d’où il est responsable clé pour mettre fin à ces violences.                                           Une rencontre organisée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM en partenariat avec Fonds Egalité.

Lors de ces échanges aussi de partage d’expérience sur les stratégies de prévention et de  lutte contre ces violences dans leurs provinces, les participantes, ces dernières dans leur  déclaration font savoir notamment que : « Les violences conjugales affectent au plus haut plan les enfants qui sont également des victimes directes et dont l’avenir devient hypothétique. Â»

Dans la foulée, ce dernier signale que ces violences sont généralement commises sur les femmes parce que tout simplement qu’elles sont femmes et considérées par la société comme n’ayant pas de droits élémentaires.

Par ailleurs, il signale aussi dans la même déclaration que ces violences commises au sein des ménages par le mari contre sa femme ou par la femme contre son mari constituent un symbole le plus brutal des inégalités, qui existent dans la société et sont des infractions,…

Eu égard, les participantes les violences conjugales et/ou domestiques perturbent l’ordre public et doivent être sanctionnées par la loi  et autres textes juridiques ; et que le silence des autorités de la RDC est une parole d’injustice et est coupable ;

D’où, ces dernières invitent les  autorités à tous les niveaux sont tenus de prendre des initiatives ou des mesures pour prévenir et réprimer les violences  basées sur le genre en contexte de conflit.

C’est dans cette optique qu’elles estiment que parmi ces mesures, c’est notamment l’avant-projet de loi portant prévention et répression des  violences basées sur le genre ainsi que les initiatives d’édit, qui pour elles, sont une  des réponses aux actes de violences conjugales dont sont plus victimes les femmes. 

Ainsi, elles soutiennent que les arrêtés, les édits et l’avant-projet de loi   portant prévention et répression des VBG  nécessitent  d’être reçus, votés, promulgués et mis en application le cas échéant.

Enfin, elles saluent la démarche de l’Alliance stratégique de plaidoyer en collaboration avec SOFEPADI pour l’adoption d’une loi sanctionnant les violences basées sur le genre et les initiatives des édits provinciaux portant répression des violences basées sur le genre initiées dans 12 provinces de la RDC par les organisations de défense de droits des femmes sous le Lead du Mouvement Rien Sans les Femmes.     

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