RDC /Réseau interprovincial des femmes : Julienne Baseke déplore les violations des droits de la femme

La Coordinatrice de l’Association des Femmes des Médias, Julienne Baseke, au lancement des travaux de la  mise en place d’un réseau interprovincial des femmes défenseures des droits des femmes du Nord Kivu et Sud Kivu déplore la persistance des violences des droits des femmes.  Cette dernière souhaite que ce réseau puisse contribuer à l’amélioration de la situation des femmes au Nord et au Sud Kivu.  Elle déplore du fait que les guerres et conflits à l’Est de la RDC ont accentué les violences à l’égard des femmes ; et sur la liste les coutumes rétrogrades, pratiques néfastes et la faible voire l’exclusion de la femme à la gestion.                                                                                                                         Cette activité est appuyée par l’organisation Canadienne  Fonds Egalité.

Pour Julienne Baseke l’insécurité grandissante à l’Est de la RDC a les violences faites aux femmes. Ainsi, pour elle, les provinces du Nord et du Sud-Kivu sont dès lors réputées « Province de non droit Â». Les violences sexuelles, le kidnapping, l’esclavage sexuel, l’exploitation économique,…sont autant des violations graves auxquelles les femmes sont confrontées.

Au côté de ce drame lié au contexte de conflits, celle-ci fait savoir qu’il y a d’autres violations graves des droits des femmes liées aux normes sociales. Les stéréotypes, les pratiques néfastes, diverses formes de discrimination sont autant des violations auxquelles les femmes de tous âges sont confrontées.

Dans la foulée, elle déplore du fait que l’accès des femmes aux services sociaux de base notamment l’éducation, la santé, l’emploi.

Julienne Baseke indique que le pouvoir aux femmes est un enjeu.  Malheureusement, la représentativité des femmes dans les institutions politiques et aux postes nominatifs demeure faible, regrette-t-elle.

Salue le plaidoyer  et  la mise en place d’un réseau interprovincial des femmes défenseures

Baseke salue le dynamisme des femmes en réponse à l’environnement hostile à leurs droits. Dans la foulée, elle fait savoir que le mouvement Rien Sans les Femmes, la Dynamique 50% des femmes sont autant d’engagement et une preuve de prise conscience par les femmes de la nécessité de leur union et solidarité pour transformer cet environnement hostile et changer positivement la situation des femmes. 

Face aux violations graves des droits humains, de la femme en particulier,  elle rappelle que l’article 16 de la Constitution stipule que la personne humaine est sacrée et que l’Etat est tenue de la respectée.

Tout en saluant le soutien du Fonds Egalité, elle indique que le présent atelier ambitionne ainsi fédérer les énergies des femmes du Nord et du Sud-Kivu en faveur de la lutte pour leurs droits. L’Union fait la force, dit-on. Par la même occasion, elle salue aussi l’implication de la Division du genre à travers la cheffe de Division, cela assure l’engagement de l’Etat à accompagner la présente dynamique, convaincue-t-elle.

En fin, elle fait savoir que le réseau interprovincial des femmes défenseures des droits des femmes se veut un cadre d’actions stratégiques et synergiques pour le respect des droits des femmes. L’appropriation, le dynamisme, la proactivité et la créativité des membres sont requis l’opérationnalité et l’efficacité du réseau.