RDC/Sud Kivu : Des femmes premières victimes des violences sexuelles en temps de conflit
Plusieurs cas de violences sexuelles continuent d’être enregistrés en République démocratique du Congo et dans la province du Sud Kivu en particulier. Des femmes premières victimes sont violées par certains éléments des groupes armés et inciviques, et parfois aussi tuées. A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit célébrée le 19 Juin de chaque année, des organisations des droits humains et d’autres acteurs invitent les autorités congolaises et la communauté internationale à combattre ce fléau qui déshumanise la femme et freine sa participation au développement de sa nation.
Dans certains territoires du Sud Kivu les femmes sont violées pendant la période de conflit par des hommes armés, qui parviennent de fois à les tuer après avoir été violées.
Des cas des violences sexuelles s’observe surtout dans les territoires de Fizi et de Kalehe où l’activisme des forces et groupes armés est de plus en plus signalé.
L’Association des Femmes des Médias, AFEM signale que cent soixante-treize cas de violences sexuelles ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu entre janvier et avril 2020
Les rapports présentés devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU indique que les affrontements signalés toujours entre les groupes armés rivaux dans les territoires de Masisi, Rutchuru et Walikale favorisent l’augmentation des cas des violences sexuelles contre les femmes
Et le rapport des experts de l’ONU indique que le territoire de Fizi reste le plus touché avec plusieurs cas des viols et violences sexuelles à cause des combats à répétition entre les factions armées Maï Maï Raia Mutomboki.
La Fondation Panzi qui travaille notamment dans la lutte contre les viol et violences sexuelles, son service de clinique juridique dénonce cette persistance des cas des violences dans les zones de conflit au Sud Kivu ; où les femmes sont plus touchées, indique-t-elle.
Maître Aline Bahati de cette structure regrette du fait que l’homme continue d’utiliser les corps de la femme comme armes de guerre. Celle-ci demande aux femmes qui sont victimes de ces actes ignobles de les dénoncer auprès des services habilités pour que les auteurs soient sanctionnés conformément à la loi.
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