RDC/Sud Kivu : Des journalistes Espagnoles édifiées sur le fonctionnement du système Femme Au Fone

Des femmes journalistes de la Fondation  ALBOAN viennent d’être édifiées sur l’organisation et le fonctionnement du système Femme Au Fone, FAF. Après leur visite dans les installations de l’Association des Femmes des Médias, AFEM, elles viennent d’être édifiées sur le fonctionnement du système Femme au Fone, qui récolte des informations sur les violations des droits de la femme dans différents territoires et villes de la province du Sud Kivu.    

Accueillies dans le bureau  de Femme au Fone, par la Coordonnatrice de l’AFEM Julienne Baseke et la certaines membres de la Rédaction du bureau, l’équipe des journalistes a été édifiée sur le fonctionnement, l’organisation voire aussi la réalisation de ce système.

S’agissant du fonctionnement de ce système, Raïssa Kasongo, membre de ce système a signifié à ces professionnelles des médias que ce système reçoit 20 à 30 messages d’alerte sur les violations des droits de la femme.

Dans la foulée, elle fait savoir que parmi les messages reçus figurent notamment des accusations de sorcellerie, violences domestiques parmi celle économique, le viol et bien d’autres.

Elle signale aussi que le système Femme au Fone fonctionne avec des mots clés par thèmes dans la classification d’alerte des messages. Dans le classement des messages figure les thèmes : kidnapping, viol, soins de santé,…

Celle-ci explique que Femme au  Fone est un projet qui est basé sur un système de communication SMS qui relie des femmes locales aux femmes des organisations qui font du lobby au niveau local, national et international, avec l’objectif de prendre en compte ce qui est important pour elles en ce qui concerne la sécurité, la paix et la protection.

La délégation a fini sa visite par sa participation à une conférence de presse organisée par ce projet sur le niveau d’implication des autorités face aux cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre dans les sites du projet, le 28 Février 2022. 

Difficultés

Abordant les difficultés de ce projet, Julienne Baseke a signalé notamment l’insuffisance, si pas le manque d’équipents, comme les dictaphones, les Smartphones, les caméras,…

Celle-ci a signalé aussi la faible couverture médiatique des émissions de ce projet dans les huit territoires de la province du Sud Kivu.

A cela s’ajoute des crédits du téléphone ,qu’il faut donner aux différents membres des noyaux clubs d’écoute, qui aide à la collecte et la transmission des informations sur les violations des droits de la femme, à la Rédaction des Femmes au Fone.