RDC – Sud Kivu : Première commémoration du génocide Congolais au sud Kivu, plus de 12.OOO.OOO de morts, c’est trop
La société civile du sud Kivu appelle la population Congolaise à s’approprier les activités qu’elle organise en mémoire des victimes des atrocités, tueries et massacres au pays en général dans sa partie Est en particulier.
Appel lancé le jeudi 3 aout 2023 lors des cérémonies marquant le génocide Congolais appelé GENOCOST à partir du 2 aout.
La société civile dans sa diversité annonce sa satisfaction, car grâce aux plaidoyers qui ont été menés, le président de la République reconnait cette date qui marque le début de la rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie RCD, l’une des sources de malheur du Congo.
Les organisations de la société civile demande au gouvernement congolais de s’impliquer totalement pour que la justice transitionnelle soit une réalité au pays, car si les acteurs étatiques et non étatiques ont une même compréhension sur la justice transitionnelle, des solutions durables peuvent être trouvées et les victimes peuvent trouver réparation.
Selon Raphael WAKENGE, coordinateur de l’ASBL Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix ICJP rappelle que les commémorations qui ont été lancées jeudi 3 août se déroulent pour une semaine.
Ils ont rappelé le massacre de Kasika dans le territoire de Mwenga où des femmes ont été enterrées vivantes, à Makobola dans le territoire de Fizi, plus de 300 personnes ont été tuées.
De son côté, le professeur Philippe Doudou KAGANDA salue la lutte de certains acteurs de la société civile du sud Kivu comme le prix Nobel de la paix 2018, le docteur Denis Mukwege qui plaide pour la publication de l’annexe du rapport Mapping des Nations Unies qui cite nommément certains auteurs de différents massacres et tueries signalés en RDC en général et dans sa partie Est en particulier.
Pour sa part, la vice-présidente du bureau de la coordination de la société civile du sud Kivu Nene BINTU demande au gouvernement congolais de faire respecter la loi sur la réparation et que les nations unis publient les annexes du rapport MAPPING.
Ceci selon Néné BINTU, c’est une occasion de rendre justice à ces milliers des morts signalés au Congo car certains présumés auteurs occupent des postes de responsabilité dans plusieurs institutions de la RDC, d’autres sont libres en dehors du pays comme si de rien n’était. Certains participants à cette cérémonie estiment qu’un tribunal pénal international pour le Congo est urgent comme c’était le cas au Rwanda avec le TPIR qui fonctionne jusqu’à présent avec des extraditions des présumés auteurs sans tenir compte de leur rang social, ça doit être la même chose en RDC concluent – ils.
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