RDC : Toujours en voie de développement malgré ses potentielles et gigantesques ressources naturelles, la RDC entre richesses et malheur postcolonial

Comme tous les ans la République Démocratique du Congo commémore son indépendance, le 30 juin. 63 ans après, cette vaste république est restée un chantier et une proie pour d’autres nations, ses propres voisins. Les guerres, les conflits armés et communautaires empêchent à la RDC à se développer, pourtant vouée comme un poumon et levier pour la sous-région des grands lacs, du continent africain et même à l’échelle planétaire. Le malheur de la RDC selon plusieurs analystes serait son héritage colonial mais pour combien d’années ce slogan sera maintenu d’autant plus qu’elle est devenue depuis 1960 un Etat indépendant.
La RDC après près de 63 ans, peine à se remettre débout, les anciens colons, les congolais majeurs d’avant 1960, date d’accession de la RDC à l’indépendance se moqueraient d’une nation en perte de vitesse pourtant comparée à certains autres Etats, le Canda à son époque du point de vue développement. L’image du Canada comparée à la RDC actuel est éloquente et parle d’elle-même.
Qu’est ce qui expliquerait aujourd’hui le malheur congolais, doté des minerais stratégiques convoités par le monde entier ?
Il est très difficile de répondre à telle question étant donné que la RDC a été exagérément gâtée par la nature. Minerais stratégiques, phone et flore aussi inédites, terres arables, l’eau en abondance, démographie débordante,… le malheur congolais est inexplicable.
D’après le prix Nobel de la paix 2018, le Dr Denis Mukwenge lors de sa conférence dans un élan d’un processus de justice transitionnelle en RDC, parlait déjà d’un homme congolais inconscient des richesses de son pays et toujours derrière ceux qui les exploitent pour le bien de leurs Etats.
‘’Les congolais sont les seuls citoyens du monde, insouciants des richesses de leur pays par manque d’amour mais prêts à aider ceux qui viennent exploiter les ressources de son pays pour le bonheur de leurs Etats respectifs. Nous ne devrions pas continuer à pleurer pour notre propre malheur sans aucun effort de vouloir le combattre’’, disait Mukwege, le Gynécologue congolais d’un ton fort.
Pendant que l’on parle d’un congolais en dormi, d’autres par contre parlent aussi d’un mauvais héritage légué à la RD Congo après son accession à l’indépendant.
Lors d’une conférence sur les défis postcoloniaux, l’historien Franck Lumoo, chef des travaux à l’Institut supérieur Pédagogique, ISP parlait la RDC qui peine à ses décoller après plusieurs années de sa souveraineté et pointe du doigt le relâchement de son métropole.
Le pays colonisateur de la RDC pour ceux qui partagent cette option estiment que la RDC a été laissée comme nation orpheline alors que le père, pays colonisateur existe bel et bien. Pourtant les Etats africains qui émergent actuellement bénéficient d’un appui et accompagnement pas le moindre de leur pays colonisateurs.
Le mérite est donné aux pays anglo-saxons qui ont pris l’indépendance de leurs Etats colonisés comme une opportunité et non une menace et les pousse aujourd’hui à s’affirmer et entretiennent jusqu’à l’heure des bonnes relations en terme de partage d’expérience, d’accompagnement et d’appui nécessaires.
Jusqu’à quand ce comportement de vouloir mettre au dos des autres son propre malheur ?
Dans le souci de faire face à ces défis post coloniaux, certaines personnes averties pensent que les congolais devraient se réveiller et prendre à bras le corps le destin de leur nation. L’amour du pays devrait précéder tout et par-dessus de tout contribuer à la protection de cette nation en voie de développement car dans le concert des Etats seuls les intérêts comptent.
Faire le contraire conduirait à l’accroissement du malheur que traverse la République Démocratique du Congo et le décollement longtemps recherché et attendu ne resterait qu’une utopie difficile à ressaisir.
© Jean Marie Murhula Corneille
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