RDCongo : Reporters Sans Frontières dénonce la violation de la liberté de la presse
Dans un rapport publié le 01 février 2017, Reporters Sans Frontières, RSF déplore la violation de la liberté de la presse observée sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, RDC.
Dans le rapport de RSF sur le classement mondial de la liberté de la presse en 2016, la RDC occupe la 152ème place sur 180 pays ; alors qu’en 2015, elle occupait le 150e rang.
En RDC, certains journalistes font l’objet des intimidations et arrestations arbitraires par l’agence nationale des renseignements et d’autres n’accèdent pas toujours aux sources d’informations officielles considérées comme top secrètes.
Globalement, « l’évolution générale de ce classement témoigne d’un climat de peur généralisée et de tensions qui s’ajoute à une emprise des Etats sur les rédactions » note RSF.
En Afrique, Reporters Sans frontières souligne que les journalistes souffrent de plus en plus des violations de la liberté de la presse, voire même des violations des droits humains.
Dans ce rapport, le Soudan du Sud est classé 140ème, et a connu le plus grand recul en 2016, perdant 15 places au classement.
Et le Burundi est à la 156ème place, reculant de 11 rangs dans le nouveau classement de RSF qui pointe « l’obstination présidentielle » qui « a entraîné la destruction des principaux médias indépendants du pays et l’exil de plus d’une centaine de journalistes ».
Le meilleur élève sur le continent africain est la Namibie 17e du classement puisque la Constitution y garantit la liberté de la presse et les autorités la respectent.
Situation de la liberté dans la province du Sud Kivu
Au Sud-Kivu, la situation est un peu bonne. En 2016, les cas d’atteintes à la profession du journaliste n’ont pas été enregistrés à un nombre inquiétant, signale l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC.
Le professionnel des médias en province du Sud Kivu, se félicitent de cette diminution de cas d’atteintes à la liberté de la presse, mais appellent à la responsabilité de tout le monde.
« Les journalistes se mettent aussi parfois en difficulté lorsqu’ils ne respectent pas les principes et le code d’éthique et déontologie du journalisme, le gouvernement fait aussi pression aux journalistes quand ils sentent que leurs intérêts sont étouffés en matière de gouvernance et de transparence » indique Egide Kitumaini, secrétaire provincial de l’UNPC.
De son côté, Jean Baptiste Badhera, directeur de Canal Futur à Bukavu, fait savoir que le manque de la liberté de la presse constitue un frein à l’épanouissement de la profession du journaliste et une privation d’informations aux citoyens.
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