Répétition des catastrophes au Sud Kivu : « Si rien n’est fait dans l’urgence, la ville de Bukavu risque de se retrouver dans le lac Kivu. » le député Olive Mudekereza

Posté par  Cikuru Kadjunga   à  ,      2 années ago     505 Views     Laisser vos impressions  

La ville de Bukavu continue de faire face aux catastrophes. Les érosions, les incendies des maisons, les éboulements de terre sont signalés pendant la saison sèche surtout celle de pluie. Le cas récent est du 16 mars 2022 où les pluies torrentielles ont fait plusieurs dégâts. Face à cette situation, le député Olive Mudekereza invite urgemment le Gouvernement à réfléchir sur l’élargissement de la ville de Bukavu, jadis construite pour moins de 100 000 habitants, actuellement a plus d’un million regrette –t-il. Par ailleurs, il compatit avec les familles victimes des conséquences de ces pluies torrentielles.  

Face à la recrudescence des cas des catastrophes dans la province du Sud Kivu en général, et la ville de Bukavu en particulier, le député Olive Mudekereza invite l’Assemblée nationale que le gouvernement à penser urgemment à un nouveau plan d’urbanisation de la ville.

Dans la foulée, il estime que le Gouvernement central avec son plan national d’aménagement de la nation, il doit commencer le plutôt possible par la province du Sud Kivu, la ville de Bukavu pour éviter le pire au vu de la multiplicité des catastrophes.

« Nous demandons aux autorités nationales spécialement, mais aussi provinciales, voire l’Assemblée d’agir efficacement pour trouver solution face à ces catastrophes, qui font mort d’hommes avec plusieurs dégâts. Si rien n’est fait dans l’urgence,  la ville de Bukavu risque de se retrouver dans le lac Kivu. » confie Olive Mudekereza

Le député Olive Mudekereza compatit avec les familles victimes des catastrophes

Celui-ci déplore du fait que les mêmes scènes continuent de se répéter. Pendant la saison sèche, c’est autant d’incendies des maisons qui sont enregistrés, et pendant celle de pluie, c’est le rendez-vous des érosions et éboulements de terre.

Cet élut craint que cette ville de Bukavu ne puisse  disparaître avec plus d’un million d’habitants sur 6 000  hectare, pourtant une ville prévue par les Belges pour moins de 100 000 habitants, dit-il.  Aujourd’hui, la ville de Bukavu est la plus chère au monde, où la parcelle de 5 m x 10 coûte autour de 50 à 100 milles USD, déplore-t-il.

Pour lui, avec des constructions anarchiques, la construction aux sites impropres, la ville a perdu quasi le statut d’une ville, alors que celle-ci était parmi les villes les plus belles d’Afrique.

La ville de Bukavu pendant la pluie

Il y a une urgence pour l’exécution d’un projet d’aménagement du territoire national prôné par le Gouvernement. Il faut commencer par le Sud Kivu pour sauver la ville de Bukavu avec des nouveaux plans d’urbanisation de nos villes en RDC, car l’urgence s’impose partout dans le cadre de développement de nos territoires, conclut-il.

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