Sécurité du journaliste : AFEM martèle sur le respect du code d’éthique et de déontologie du journaliste
Pour la première journée de l’atelier de formation sur l’éthique et la déontologie, la sécurité numérique et physique du journaliste ce samedi 8 juin à Goma, l’Association des Femmes des Médias AFEM est revenu sur les notions de la liberté de la presse basées sur les responsabilités du journaliste, les précautions à prendre, les droits et devoirs du journaliste.
25 journalistes dont 10 techniciens ont été renforcés en connaissance dans la matière relative à l’éthique et la déontologie du journaliste en vue de se protéger et protéger leurs donnés pendant l’exercice de leur métier.
A en croire Nelly Adidja, chargée de programmes de AFEM, cette session de formation est organisée dans un contexte hostile à la vérité, marqué par l’intolérance et l’impunité. Ce qui fait que le journaliste soit la cible d’attaques, des menaces, d’agression et même d’assassinat malgré la présence des textes qui promeuvent leurs droits.
« En abordant le code d’éthique et déontologie, nous sommes revenus sur les droits et les devoirs du journaliste, regroupés en cinq catégories d’obligation. La première est l’obligation de vérité qui exige au journaliste de donner une information vraie, vérifiée et sourcée et cela est le premier principe que doit avoir un journaliste », a fait savoir Nelly Adidja.
Elle précise également que le journaliste a l’obligation de responsabilité, d’indépendance, d’impartialité, du respect de la dignité humaine.
Toute fois, existe-t-il des défis qui enfreignent l’applicabilité du code d’éthique et déontologie entre autres, le non accès aux sources d’information, la question de viabilité des médias qui se pose avec acuité étant donné qu’il existe des journalistes qui ne sont pas payés, qui n’ont pas des contrats même pas des matériels de production.
Une formation bénéfique tant pour les journalistes que pour les techniciens
Selon la chargée de programmes de l’Association des Femmes des Médias AFEM, il était de mise que les techniciens qui sont aussi des prestataires des médias, soient associés à cet atelier de formation pour renforcer leur capacité
« les techniciens doivent aussi savoir qu’il existe un code d’éthique et déontologie à respecter. La partie réservée à la sécurité numérique leur permettra également d’apprendre les nouvelles astuces sur la protection des données », ajoute Nelly Adidja.
Grâce Wasingya, technicien à la radio ELLE FM et un des bénéficiaires de la formation, remercie l’Association des Femmes des Médias AFEM pour l’opportunité accordée aux journalistes et techniciens qui leur servira de guide pendant leurs prestations.
« Les journalistes et les techniciens devront être formés sur le code d’éthique et déontologie au même titre et nous remercions qui a pensé à le faire. Ceci améliorera notre façon de travailler dans le respect des règles. Cette formation nous permettra également à savoir nous protéger et protéger nos données pour ne pas courir des dangers qui nous exposent », affirme Grâce Wasingya.
Il sied de noter que cet atelier qu’AFEM organise à l’intention des autorités et responsables des médias, entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord et Sud-Kivu, en partenariat avec l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne.
Rose Mathe et Nelly Adidja
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