Spécial magazine santé : Une jeunesse en danger plongée dans la prise des boissons fortement alcoolisées

L’avenir de la jeunesse de Bukavu en danger, car perdu dans la consommation des boissons fortement alcoolisées et d’autres produits nocifs, malgré leurs effets sur la santé en général, particulièrement la santé mentale

La catégorie des jeunes la plus concernée par cette situation, varie entre 13 et 35 ans pourtant une tranche d’âge considérée comme main d’œuvre pour les activités de développement de la province, en particulier, de la ville de Bukavu.

Selon différentes sources médicales, l’alcool est une substance pyschoactive qui fait partie de la catégorie des dépresseurs du système nerveux central et celui-ci ralentit l’activité générale du cerveau, il conduit aussi aux troubles psychiques.

Joëlla Sambo, est présidente du conseil provincial de la jeunesse au sud-kivu, celle-ci pense que les jeunes devraient prendre conscience du danger que cette adduction à la boisson fortement alcoolisée présente non seulement à leur santé, mais aussi à leur aptitude intellectuelle dans l’avenir.

Pour le docteur Landy MUGISHO, de la Division Provinciale de la Santé, indique la prise excessive de l’alcool rend le consommateur dépressif, et avec le temps, conduit à la folie et à la mort

Il indique que la consommation des boissons fortement alcoolisées peut avoir des effets immédiats ou lointains, mais à la longue, c’est la santé et surtout la santé mentale qui est touchée

Pour sa part, Samy MAGADJU demande à l’Etat congolais de construire des centres de formation qui peuvent occuper des jeunes.

Par ailleurs, il estime que la présence et le permis de fonctionnement des maisons de tolérance sont aussi parmi les raisons de consommation de ces boissons dans la ville de Bukavu en particulier, et au Sud-Kivu en général.

Pour le maire de la ville de Bukavu, Zénon KARUMBA, ces boissons sont vendues dans l’inégalité et consommer par la plupart des jeunes avec tout ce que ces boissons produisent comme conséquences sur la santé de ces derniers.

Pour l’équipe de la réalisation du magazine : Anselme KANGETA