Spécial magazine sur la contribution des organisations au profit de l’éducation des filles

La République démocratique du Congo, RDC en général et la province du Sud-Kivu en particulier enregistre une avancée en matière d’éducation des filles.

Au Sud-Kivu plusieurs organisations non gouvernementales au niveau local, national et international travaillent avec des écoles primaires et secondaires ainsi que les institutions supérieures et universités pour booster l’accès des filles à l’éducation.

Il s’agit principalement des organisations de défense et de la promotion des droits des femmes, à l’instar de l’Association des Femmes des Médias, AFEM, qui interviennent dans le domaine de l’éducation et autonomisation des jeunes filles.

Leurs interventions visent non seulement à améliorer le nombre des filles à l’école, mais aussi à susciter les filles à demeurer à l’école afin de suivre correctement le parcours scolaire.

Jean Moreau TUBIBU, animateur au groupe Jérémie, reconnait que des avancées  sont enregistrées et cela non seulement à travers la scolarisation des filles, mais aussi d’autres, des approches qui visent à booster l’éducation que ces jeunes filles ont reçu à l’école.

Ces avancées donnent un espoir pour une société juste et équitable en matière de l’éducation, mais aussi ouvre à la promotion du leadership féminin en province, ajoute Moreau TUBIBU. Eduquer une fille, c’est éduquer une nation, dit-on

Pour Solange LWASHIGA, secrétaire exécutive du Caucus des Femmes Congolaises pour la paix fait savoir que promouvoir l’éducation de la fille, c’est lui donner la possibilité d’acquérir des connaissances lui permettant d’affronter tous les défis qu’elle rencontre dans la vie professionnelle et améliore ainsi son avenir.

Et les organisations qui travaillent dans le secteur de l’éducation contribuent à la réforme du système de l’éducation avec les services techniques du gouvernement congolais, ils mènent des séances de mobilisation communautaire et procèdent à des sensibilisations auprès des enseignants pour une éducation inclusive au Sud-Kivu fait savoir Jean Paul MULEMAZA, Président de l’association des parents d’élèves des écoles catholiques.

« La promotion de l’éducation de la jeune fille est source de plusieurs avantages au sein de la famille et de la communauté ; elle rend les filles compétitives au même titre que les hommes et elle permet par la suite à la fille de croire en elle Â» fait savoir Solange LWASHIGA

De son côté, docteur Joseph KAKISINGI regrette du fait que le manque des financements et le manque d’appropriation de certains projets de développement par le gouvernement, sont parmi les défis auxquels font face différentes organisations non gouvernementales pour la mise en œuvre des différents projets,…

Et face à certains problèmes liés à l’éducation des filles, Mireille MIREMBE TASI, Président de la Nouvelle Société Civile recommande au gouvernement de réduire les taxes pour les organisations qui travaillent dans le secteur de l’éducation, car ce secteur reste primordial et constitue un moyen solide pour l’épanouissement de la femme et jeunes filles.

Pour l’équipe de la présentation du magazine : Tharcile BWAYE