Spécial magazine sur la sécurité des femmes : Les violences conjugales avec ses victimes qui demandent justice

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       5 jours ago     39 Views     Laisser vos impressions  

La sécurité de la femme continue d’être menacée au Sud-Kivu. Le foyer n’est plus un lieu de quiétude et d’amour pour plusieurs femmes, ou ce dernier est transformé à un endroit des disputes et bagarres, ou malheureusement certaines femmes au-delà des violences physiques trouvent la mort.

Malgré les dénonciations faites par des organisations des droits humains et celles de défense des droits des femmes en province, la situation est loin de s’améliorer, et les femmes restent la cible de leurs maris dans les foyers.

L’Association des femmes des médias, AFEM et d’autres organisations regrettent que ces cas de coups et blessures, de tueries et de tortures ne soient pas sanctionnés par la justice congolaise et les bourreaux vivent  sans inquiétudes.   

AFEM rappelle que dans son feuillet d’information sur le cas d’incident d’insécurité, tueries des femmes et des violences basées sur le genre dans son projet : « promotion des droits des femmes au Sud-Kivu Â», elle a répertorié 25 femmes battues par leurs maris en la période de Novembre 2023 à Avril 2024.

Selon Christian BUGEME, enseignant, l’impunité, le problème d’accès à la justice et le manque de confiance mutuelle, sont souvent à la base des violences physiques dont sont victimes les femmes dans leurs foyers.

Pour lui, certaines victimes de ces violences à cause des coutumes rétrogrades, de la pression sociale, cachent ces violations des droits humains.

Et face à ce problème, Neema FEZA du groupe JEREMIE, recommande aux organisations féminines d’intensifier les sensibilisations, aux femmes de dénoncer régulièrement les cas des violences basées sur le genre.

Par ailleurs, elle propose que les structures surtout celles de la société civile organisent les tribunes d’expression populaire pour renforcer la collaboration entre parties prenantes et femmes victimes des violences physiques.

En conclusion, elle insiste du fait que les femmes ne doivent pas être assimilés aux objets, et que les hommes sont leurs partenaires directs, qui doivent les aimer et les respecter.

Pour sa part, le lieutenant-colonel Jean Migabo BASHOMBE fait savoir que des séances de sensibilisation seront organisées, mais orientées vers les hommes  en uniforme afin de se rassurer qu’aucun d’entre eux ne soient pas citer dans les questions des violences physiques et viol.

Pour l’équipe de la réalisation du magazine : Tharcile BWAYE

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