Spécial magazine sur les défis de la mise en œuvre en RDC de la Résolution 1325 des Nations unies
La résolution 1325 (2000) est une résolution onusienne, adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000 par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa 4213e séance, qui concerne le droit des femmes, la paix et la sécurité.
La mise en œuvre de cette résolution reste un défi à relever en République démocratique du Congo, et pourtant un outil qui devrait répondre aux besoins spécifiques de la femme et la jeune fille pour réduire sensiblement les violences sexuelles et celles basées sur le genre en RDC.
Cette problématique de la mise en œuvre ouvre le débat autour des actions menées par des organisations de défense des droits humains, et le gouvernement congolais pour que ce texte soit connu avant d’exiger son application.
La coordonnatrice d’Initiative Alpha, Stella YANDA regrette de constater que le gouvernement congolais se limite à ratifier les textes, mais ne les vulgarisent pas. Pour elle, ce sont ces documents qui devraient renforcer l’arsenal juridique congolais pour une société juste et équitable où chaque personne jouit pleinement de ses droits.
Pour plusieurs acteurs de la société civile et d’autres leaders intervenants pour la promotion des droits humains, et ceux de la femme en particulier, à l’instar d’Agnès SADIKI, il s’observe une faible du contenu de la résolution 1325 dans la province du Sud-Kivu, associer à un manque d’appropriation.
Pour Agnès SADIKI, la vulgarisation et la non implication des autorités congolaises seraient parmi les grands défis qui bloquent la mise en application de cette résolution. Pour elle, la mise en œuvre de cette résolution n’est pas l’apanage des organisations des femmes comme estiment certaines personnes.
Et pour le Président de la société civile Nyalukemba, Obedi MANVU, invite toutes les couches de la population, les autorités à s’approprier cette résolution.
Tout en encourageant les organisations impliquées dans la mise en œuvre de la Résolution 1325, Obedi MANVU pense que l’Etat et d’autres partenaires doivent également subventionner les projets de vulgarisation de cet instrument juridique.
Pour l’équipe de la réalisation du magazine, présentation : Alice W’IRAGI
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