Sud Kivu : A la recherche de la survie, plusieurs enfants abandonnent les études et exercent les travaux lourds

Posté par  Anselme KANGETA   à  , , ,      1 jour ago     40 Views     Laisser vos impressions  

Plusieurs enfants sont soumis aux travaux qui ne correspondent pas à leur âge dans beaucoup de coins de la république démocratique du Congo, en province du Sud Kivu et dans la ville de Bukavu.

Au Sud-Kivu, la journée internationale de lutte contre le travail des enfants se célèbre dans un contexte où plusieurs enfants, en lieu et place d’aller à l’école, ils s’occupent des différents travaux dans plusieurs secteurs de la vie.

Cette situation est déplorée par les défenseurs de droits humains en général et des enfants en particulier, car elle porte atteinte à l’avenir et l’épanouissement des enfants victimes.

Certains enfants sont obligés d’abandonner les études pour travailler et d’autres combinent les études et leurs petites activités pour contribuer à la survie de leurs familles. 

Il s’agit des enfants dont l’âge varie entre 10 et 17ans, filles et garçons qui travaillent de différentes manières en ville et dans des territoires de la province du Sud Kivu. 

Ces enfants sont beaucoup plus dans le petit commerce, ici, certains ont initié leur petit commerce alors que d’autres vendent pour être payé à la fin de la journée ou chaque fin de semaine.

Ils vendent les jus, de l’eau, les beignets, les sucreries soit biscuits, chocolats et bonbons pour les garçons et les filles vendent les fruits, les habits et bien d’autres.

Des enfants qui ont fui la guerre, en complicité avec leurs parents créent des petites occupations, qui, pour la plupart sont des petits commerces pour nourrir leurs familles en détresse en ville comme dans les territoires du Sud Kivu.  

D’autres enfants, dont les filles en majorité sont envoyés par leurs parents en ville pour des travaux ménagers et malheureusement ce sont leurs parents qui reçoivent le salaire de ce travail chaque mois. Ces filles qui ont été obligées d’abandonner les études pour une raison ou une autre, servent encore de sources de revenus pour leurs familles.

Les défenseurs des droits humains en général et des enfants en particulier évoquent aussi le cas des enfants qui travaillent comme aide maçons dans des chantiers de construction ici et là, et qui, souvent sont soumis à des travaux lourds, la famine et sont malheureusement payés en monnaie de singe.

Des enfants qui sont exploités dans des restaurants pour des travaux qui leur prennent toutes les journées dont le nettoyage sans aucune rémunération, ces enfants ne se contentent que du repas qu’ils reçoivent comme contrepartie ou récompense du travail accompli.

Dans le territoire de Kabare, l’on signale actuellement des enfants dans le carré minier de Luhihi à lomera, des enfants qui ont abandonné les études et se comportent comme plusieurs autres enfants présents dans des carrés miniers à Kamituga dans le territoire de Mwenga, toujours au Sud Kivu.

Sans chercher à gagner beaucoup, ils se contentent des petits rien qui leur sont offerts comme rémunération des lourds travaux qu’ils y effectuent, notamment transporter des lourdes charges.

Cette situation met en danger l’avenir de plusieurs enfants sans que certains parents ne puissent s’en rendre compte s’inquiètent certains défenseurs des droits des enfants.

Chaque année, depuis 12 juin 2002,  la Journée mondiale contre le travail des enfants met en lumière l’exploitation par le travail de 160 millions d’enfants à travers le monde, selon l’Organisation Internationale du Travail OIT.

Cette journée vise à sensibiliser aux souffrances causées par le travail des enfants et à inspirer des actions concrètes pour offrir à chaque enfant la chance de grandir libre de toute exploitation.

Cette année 2025, cette journée est célébrée sous le thème « accélérons nos efforts Â».

Alice W’IRAGI

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