Sud-Kivu :  AFEM condamne un  cas de viol commis sur un bébé d’une année et 8 mois à Mbobero et exige un procès en flagrance

L’Association des Femmes des Médias « AFEM » condamne et dénonce avec la dernière énergie le viol commis sur un bébé d’un 1 an et 8 mois par un adulte de 50 ans. Les faits se sont déroulés le 19 Novembre 2024 dans le sous village Ikambi, village de Mbobero dans le groupement de Kagabi en territoire de Kabare au Sud-Kivu. L’auteur présumé du viol arrêté par la police, AFEM recommande à la justice de diligenter le procès en flagrance ; à la famille de la victime de continuer à dénoncer ce cas et d’être sécurisée ; aux organisations des droits humains de se mobiliser pour le suivi de ce dossier.

Selon le chef du sous village Ikambi, Roger HONGO, l’auteur a commis ce forfait lorsque la grande sœur de la victime s’est déplacée pour puiser de l’eau non loin de la maison. A son retour, elle trouvait le bébé dans un état critique.

 La victime a été dépêchée à l’hôpital général de référence de Panzi pour des soins appropriés mais sa situation demeure inquiétante selon nos sources.

Notre source renseigne que le présumé auteur du viol est arrêté et se trouve entre les mains de la Police au commissariat de Bagira. La famille de la victime dépourvue de toute force plaide pour que justice soit faite et que l’auteur réponde de ses actes devant les juridictions compétentes.

L’Association des Femmes des Médias déplore cet acte ignoble et le juge d’inacceptable au moment où la RDC dispose d’une loi qui réprime les violences sexuelles et d’une stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre. Ce nième cas de viols sur les bébés montre l’impérieuse nécessité de renforcer les mesures de suivi et d’application de la loi précitée.

Par ailleurs,  AFEM alerte ainsi l’opinion aussi bien nationale qu’internationale et lance un vibrant appel aux organisations de défense des droits humains pour la mobilisation et les actions en synergie afin que justice soit faite et prévenir d’autres crimes liés au genre auxquels les femmes de tous âges et de toutes les catégories sont en proie en République Démocratique du Congo.

Des recommandations adressées à toutes les parties prenantes pour combattre des cas des VBG

Face à cette situation AFEM recommande à la justice de diligenter le procès en flagrance pour que l’auteur soit sanctionné conformément à la loi en matière de répression des violences et sexuelles.

Aux  services de sécurité, AFEM demande que la famille de la victime soit protégée et sécurisée  pour prévenir d’éventuelles représailles ou vengeance. Dans la foulée, cette structure pour l’équité du genre demande aux organisations de la société civile de se mobiliser pour suivre ce dossier de près et s’assurer que le bourreau réponde de ses actes devant les juridictions compétentes.

Et à la famille de la victime, AFEM demande de dénoncer toute manipulation, intimidation ou tentative d’arrangement à l’amiable.

Deo CIKURU