Sud kivu : AFEM débute une formation de trois jours des journalistes sur la santé sexuelle et reproductive

L’Association des femmes des médias, AFEM en collaboration avec Kvinna till kvinna organise une formation sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive à l’intention des journalistes, correspondants et activistes SASA de Shabunda, Mwenga et Bukavu, du 16 au 18 Novembre.                                                                                           Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet promotion du droit d’accès à la santé sexuelle et reproductive par la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et l’amélioration de la participation de la femme aux instances de prise de décision.

Pendant trois, la formation aborde les questions de la santé sexuelle et reproductive, SSR avec un focus sur les thématiques suivantes : C’est quoi la Santé Sexuelle et de Reproduction, les grossesses précoces chez les jeunes en SSR, les avortements Clandestins sur la santé Sexuelle, la contraception et SSR,  la Prévention des grossesses non désirées , les jeunes et SSR …

Par la même occasion, le formateur et les formés va revenir sur la problématique des obstacles socioculturels et la désinformation liés à l’utilisation de la contraception moderne.

Plusieurs professionnels de santé estiment que l’ignorance des méthodes contraceptives par bon nombres des couples met la vie des femmes et de leurs enfants en danger.

Les organisateurs de ces assises font remarquer des questions sur la santé sexuelle et de reproduction sont considérées comme tabous dans la communauté. Cela a plusieurs conséquences notamment : les grossesses non désirées qui poussent des filles aux avortements clandestins et qui entrainent des graves conséquences sur leur santé.

Objectifs visés par les organisateurs

Ces derniers indiquent que ces assises visent notamment à améliorer les connaissances des journalistes en matière des droits à la santé sexuelle et de la reproduction ; puis ces derniers vont élaborer des plans de reportage sur ces thèmes.

Dans la foulée, ils signalent viser d’amener la communauté à avoir la bonne information sur des questions de SSR à travers la production thématique axée sur la santé sexuelle et reproductive, car ces questions sont en grande partie considérées comme tabous.  

Par la suite, ils sont convaincus que cette formation va donner à la communauté  la bonne information sur la SSR et ne plus se fie aux rumeurs ou à la désinformation.